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Uber SUISSE : Uber a l’autorisation d’exercer comme diffuseur de courses à Genève


Uber SUISSE : Uber a l’autorisation d’exercer comme diffuseur de courses à Genève


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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6 140
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Cette autorisation, délivrée par l’État, clarifie la position à Genève de la filiale suisse de la multinationale. Toutefois, des procédures restent en cours avec l’intermédiaire MITC.

 
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Réactions: Mercuro et Natan


Natan

Zoneur Averti
HEETCH
11 Septembre 2019
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Localité
Paris
C'est bon, on va pouvoir aller en vacances au lac Léman et gratter les riches 😂


22.09.2023 18h57




Le 8 septembre, l'État de Genève a délivré à Uber l'autorisation d'opérer en tant que diffuseur de courses pour les voitures de transport avec chauffeur (VTC) et les taxis, annonce Blick. Cette autorisation a été délivrée par le Département genevois de l'économie et de l'emploi (DEE) et fait suite à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les VTC et les taxis le 1ᵉʳ novembre 2022. Ainsi, Uber dispose maintenant de l'autorisation nécessaire pour exercer cette activité, conformément à la réglementation en vigueur.
Delphine Bachmann, conseillère d’État en charge de l’économie et de l’emploi, n’a pas souhaité s’exprimer face à notre caméra.«Dans les faits, rien ne change. Uber devait demander une autorisation pour exercer comme diffuseur de courses. (…) Il l’a obtenue, après examen de la police du commerce et de lutte contre le travail au noir. Uber n'est donc plus une entreprise de transport, ce qu'elle a cessé d'être le 17 juin 2022, à la suite de l'arrêt du Tribunal fédéral, mais désormais une entreprise de diffusion de courses», écrit le département à Léman Bleu. D’une certaine manière, cette autorisation marque la fin du conflit entre l’État et l’application.
De son côté, Jean-Pascal Aribot, directeur d’Uber en Suisse, se réjouit de cette autorisation: «La situation a radicalement changé depuis un an. On se souvient des tumultes et de l’impact que les différentes mesures ont eus sur les chauffeurs et les clients. Pour nous, le passé et le présent sont désormais réglés pour Uber à Genève. Tout n’est pas terminé, mais il y a une pacification de l’environnement à Genève. Cela nous permettra de continuer notre développement à Genève.» En 2020, l’application avait obtenu une autorisation similaire dans le canton de Vaud.
Vers un nouveau volet?
Pourtant, la saga Uber semble loin d’être terminée. MITC, partenaire qui salarie plusieurs centaines de chauffeurs Uber sur Genève, est dans le viseur de l’OCE. L’office soutient que l’intermédiaire loue ses chauffeurs à l’application et qu’il y a un lien de subordination entre eux. Uber, pourrait, être considéré comme l’employeur des chauffeurs.
Pour la secrétaire syndicale (SIT) Anne Fritz: «L’État, via cette autorisation, dit que Uber n’est pas un employeur. Alors que dans la pratique, Uber a tout en main.» L’État a interdit à MITC (et Chaskis pour la livraison) de poursuivre leur activité, mais les procédures judiciaires en cours ont un effet suspensif. À ce sujet, une rencontre doit avoir lieu ce mardi entre des chauffeurs genevois et le syndicat SIT. De leur côté, les taxis manifestent déjà leur mécontentement. Dans Blick, Jacques Roulet dénonce «un montage». Le ton pourrait monter dans les prochains jours.
 


Mercuro

Zoneur Reconnu
VTC
BOLT
UBER
28 Octobre 2016
376
475
Localité
Paris
Cette autorisation, délivrée par l’État, clarifie la position à Genève de la filiale suisse de la multinationale. Toutefois, des procédures restent en cours avec l’intermédiaire MITC.

Très bon article, ça serait bien qu'ils deviennent des centrales de réservation, ce qu'ils sont réellement, en fin de compte.
Ça changerait la donne sur bien des points.
 



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