tout à fait d'accord. mais on ne peut pas laisser dire et croire que la norme est le thon mayo et qu'il faut s'adapter parce qu'une majorité se dit que la restauration pain de mie, c'est facile et pas cher....
Tant que tout le monde aura le même macaron, concurrents sans distinction...
Par contre, quand je croise un autre chauffeur en costume cravate qui fait un accueil à l'aéroport dans son Classe V, je suis pas jaloux, je suis content de voir que des clients attendent ce genre de service et sont prêt à le payer, ce qui me motive à continuer dans la même voie.
Y'a des étoiles dans L'hôtellerie, c'est pas pour rien, il faut prouver que les service est là pour gravir les échelons et afficher ses étoiles...
Un Formule 1 de bord d'autoroute ne peut pas prétendre au même niveau de reconnaissance qu'un 4 étoiles de centre ville sous prétexte d'être aussi un hôtel.
Moi je refuse qu'on vienne me dire que je suis Uber parce que je suis VTC et que c'est pareil, ayant le même macaron avec la même carte pro...
C'est un des aspects mais pas le plus important, la bouteille d'eau et les bonbons, c'est de l'argument pub Uber matraqué avec un budget sans fin...
Le service est dans l'accueil, la conversation, la discrétion, la propreté du véhicule... on en revient au fait que c'est un métier de service, que beaucoup prennent le service comme du larbinat et croient qu'en étant courtois et agréables, ils sont juste serviles et dociles.
Et n'ont donc rien à faire dans un métier de service, quel qu'il soit...
C'est pas une critique mais un fait : tout le monde n'est pas fait pour un métier de service. Moi je suis pas fait pour rester le c.. vissé sur une chaise 8h de rang à écouter les histoires pénibles de collègues geignards et prompts à se demander combien gagne le mec au bout du couloir ....
Oui, pourquoi ?bien moins de monde et au début, des vrais chauffeurs, conscients du service offert et de ce qu'il était payé...
Qui aujourd'hui peut dire : "j'ai fait l'ouverture d'Uber et j'y suis toujours, parce que je m'y retrouve sur tous les aspects..." ? personne...
On retrouve donc maintenant une population de chauffeurs arrivés par défaut/dépit et qui traite ce passage professionnel ( voir les taux de rotation dans le VTC..) comme une punition/corvée/contrainte qu'il convient de combattre au mieux, en y injectant le minimum du minimum pour rester connecté, qui accepte la bouche ouverte baisse des courses et augmentation des commissions ( voir la mobilisation au moment de ces modifications, tellement infime face à la majorité qui profitait de la majoration éphémère ...), ce qui prouve bien qu'il n'y a pas de collègues dans le VTC applications comme tu le dis plus haut, mais une majorité d'indépendants qui ne regardent que leur CA quotidien et le taux d'acceptation, pas plus....
Aujourd'hui, il y'a aurait moins de monde, plus unis, plus crédibles, plus qualitatifs, mieux représentés, les applications auraient beaucoup moins d'importance , seraient forcés de payer mieux, et les revendications telles que le FDS seraient plus facilement audibles par l'exécutif....
Pour revenir au sujet initial que tu as lancé, la situation actuelle n'est imputable à personne en particulier, si on fait le parallèle, camping comme palaces souffrent d'une absence de clientèle et on ne peut pas dire que les campings marchent sur les plates bandes de la clientèle des palaces, aussi bien en terme de qualité que de prix, mais chacun à son créneau et ses signes distinctifs.
Donc on ne peut pas dire que les tarifs claqués au sol d' Uber, l'acceptation obligatoire par Heetch des espèces, le relationnel proche de l'esclavage de la hotline chauffeurs chez Lecab/snapcar soient des responsables , même en partie, de la faible activité , y compris chez ceux qui ne "travaillent" pas avec eux.
Mais à l'avenir, oui, séparons VTC "classiques" des VTC " applications", différencions les activités par des macarons différents, avec des critères différents, des droits et devoirs différents , et que les chauffeurs souhaitant ne faire que de l'application se débrouillent avec leurs donneurs d'ordres et leurs conditions diverses et variées, heureux d'être libre et de n'avoir ni patron ni horaire ni contrainte de connexion..
Et laissons les autres continuer leur vie de chefs d'entreprises, en maîtrisant leurs grilles de tarifs, leurs besoins, leurs envies....