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Vidéo France 2, 22h50 : "À bout de course, les chauffeurs français contre Uber", qu'en pensez-vous ?


Vidéo France 2, 22h50 : "À bout de course, les chauffeurs français contre Uber", qu'en pensez-vous ?


Natan

01/17 - 09/24
11 Septembre 2019
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2 461
Localité
Paris
Véhicule
🚲
C'est à voir ce soir si vous pouvez :) Et en replay avec le lien à la fin


« À bout de course, les chauffeurs français contre Uber »
C’est l’histoire d’une lutte acharnée initiée par deux hommes contre le géant Uber et son application de chauffeurs VTC. De drames intimes en batailles juridiques, syndicales et politiques à la médiatisation retentissante des « Uber Files », les réalisateurs ont suivi durant plusieurs mois ce grand combat au nom du droit des travailleurs. « À bout de course, les chauffeurs français contre Uber », un documentaire « Infrarouge » à découvrir mercredi à 22.50 sur France 2.


À bout de course, les chauffeurs français contre Uber

« À bout de course, les chauffeurs français contre Uber ». © L'Infinie Comédie



Jérôme Giusti, représentant de chauffeurs VTC de Villeneuve-d’Ascq, et Brahim Ben Ali, avocat militant, ont décidé d’unir leurs forces contre Uber, la multinationale américaine et son application de chauffeurs VTC. Au fil des mois, ce documentaire Infrarougeretrace leur combat acharné contre un système dont les chauffeurs ne veulent plus.

« Un groupe d’hommes et de femmes chauffeurs VTC, un avocat engagé et un syndicaliste remonté ont décidé, au nom de leur condition matérielle, de leurs convictions ou de leur honneur de s’opposer à Uber », expliquent Benjamin Carle et Ella Cerfontaine, les auteurs et réalisateurs du film. « De résister. D’essayer par tous les moyens légaux de bouter Uber et ses pratiques hors de leur travail, de leur vie privée, de leur quotidien. »
Entre les comptes brutalement suspendus sans aucune explication, la tarification détenue par Uber ou les algorithmes manipulant l’activité, les conditions de travail des chauffeurs VTC sont devenues inacceptables. Malgré leur statut d’auto-entrepreneur, leur indépendance n’est qu’illusoire. Ils n’ont ni la liberté de fixer les prix ni celle de choisir les clients… Chez Uber, la liberté est fictive mais la désillusion des travailleurs, elle, est bien réelle. Broyés par l’ubérisation, et de plus en plus noyés dans leur précarité, les chauffeurs sont bel et bien en bout de course.
Aidé par Brahim Ben Ali, Jérôme Giusti entame une procédure juridique d’envergure : la requalification, devant les prud’hommes, des chauffeurs en salariés, avec tout ce que cela comprend d’indemnisations pour les heures supplémentaires, les frais engagés ou les heures supplémentaires, les congés payés, les droits à la retraite…



À bout de course - les chauffeurs français contre Uber

« À bout de course, les chauffeurs français contre Uber ».
© L'Infinie Comédie



Lutter contre l’ubérisation : un combat sur tous les fronts
Le combat doit être mené sur tous les fronts : social, politique, juridique, médiatique mais aussi économique. Une lutte acharnée qui, au fil des mois, va d’espoirs en désillusions, même si la détermination, elle, ne faiblit pas. Au sein de sa permanence, le syndicaliste Brahim Ben Ali continue de recueillir les témoignages aberrants des chauffeurs de plus en plus désespérés et de mobiliser les troupes lors de manifestations. Pour Jérôme Giusti, l’avocat, « le droit, c’est des preuves ». Et il en manquait, jusqu’à ce que son chemin croise celui de Mark MacGann, un ancien lobbyiste d’Uber, qui deviendra le lanceur d’alerte des retentissants Uber Files. « Personnellement, j’ai honte, avoue Mark MacGann. On était censés investir, créer une forme d’emploi, je me rends compte que je suis dépositaire de mensonges, de pratiques déloyales, je ne peux pas dormir en sachant que j’ai ma part de responsabilité dans ce montage qui utilise et rejette les être humains comme du bétail. » Grâce à lui, et ses précieuses preuves, Jérôme Giusti et Brahim Ben Ali décrochent une première victoire politique à la Commission européenne de Bruxelles : la présomption de salariat des travailleurs des plateformes numériques et la reconnaissance de subordination des chauffeurs à Uber.
Et sans attendre la suite des décisions politiques et judiciaires, le duo de choc poursuit plus que jamais le combat en proposant aux chauffeurs un contre-modèle qui casse les codes : la coopérative. Maze devrait voir le jour en 2023… Pour les réalisateurs de ce documentaire, « ces histoires individuelles de nos personnages racontent un point de rupture. Celui où collectivement ils ont décidé de se regrouper pour changer un ordre établi devenu insupportable. À bout de course mêle ainsi l’infiniment petit et l’infiniment grand. L’atome et le système. Le chauffeur VTC et l’ubérisation ».



À bout de course - Les chauffeurs français contre Uber

« À bout de course, les chauffeurs français contre Uber ».
© L'Infinie Comédie



« Infrarouge » : « À bout de course, les chauffeurs français contre Uber »
En 2021, en sortie de confinement, le soi-disant progrès a la tête des mauvais jours. Les chauffeurs Uber sont devenus une sous-catégorie de travailleurs, ils se disent réduits à l’esclavage par un algorithme tyrannique, quand ils ne sont pas tout simplement déconnectés, perdant alors leur travail à la vitesse d’un clic. Mais Brahim Ben Ali, représentant de chauffeurs VTC de Villeneuve-d’Ascq, maître Jérôme Giusti, avocat militant, Mark MacGann, ancien lobbyiste d’Uber devenu lanceur d’alerte, et une bonne partie des chauffeurs de Paris et sa banlieue ne sont pas résignés. Ils veulent se battre contre Uber, dénoncer et pourquoi pas renverser le système. Ils n’ont plus le choix : ils sont à bout de course.


Présentation Marie Drucker
Documentaire (63 min) – Auteurs et réalisateurs Benjamin Carle et Ella Cerfontaine – Production L’Infinie Comédie, avec la participation de France Télévisions
Diffusion mercredi 26 octobre à 22.50 sur France 2


À voir et à revoir sur france.tv



 


Abyss16

Zoneur Reconnu
VTC
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HEETCH
14 Décembre 2020
594
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Lyon
Bonjour à tous
Je vais peut être lancer un débat acharné mais je voudrais savoir qui voudrait être requalifié en salarié avec les contraintes que cela pourrait impliquer en termes d'horaires ou autre ? Ne perdrait on pas toute flexibilité entre autre ?

Je me trompe peut être mais parfois j'ai l'impression qu'on tire un peu sur la mauvaise cible (Uber en l'occurrence). Okay les applications ne pensent qu'à leur profit (comme toute boîte, les avantages que les salariés peuvent avoir ailleurs ne sont pas données de bonne grâce).

Mais concernant la retraite, les cotisations chômage et sécurité sociale, est ce qu'uber est responsable des systèmes sociaux français ?
Qui a décrété qu'en AE ou dans la majorité des cas de gérance d'entreprise on a aucune protection sociale malgré un taux de cotisation tout simplement énorme ? Ceci n'est pas restreint à la profession mais a quasiment tout l'entrepreneuriat en général en France. D'ailleurs a l'époque où le SPI était encore obligatoire on nous avait expliqué que plus de 50% des sociétés ne passait pas la première année.

Ne me tirez pas dessus, je dis juste ce que je pense et ce que pense énormément de chefs d'entreprise sur le modèle sociale. Le débat est ouvert.

Édit : autant pour moi, après avoir remis l'article toutes les revendications des premiers paragraphes sont légitimes, nottament sur les prix, les déconnexions ou autre. C'est plus la partie "protection sociale" a laquelle je faisais allusion.
 
Dernière édition:




Harrogath

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4 Janvier 2022
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Kia E-niro
Perso je veux pas être salarié, je veux être flexible.
Encore une fois qu'ils règlent le truc de la TVA car c'est honteux. Mais toute façon voir que Uber fait pas de bénéfices c'est risible...

Qu'ils baissent un peu la commission, 15 ça serait bien mais 20 on prend et augmenter un peu les tarifs et mettre moins de contraintes sur l'ancienneté des véhicules aussi.

En gros qu'ils nous laissent bosser sans nous spoiler et on leur fera gagner du fric, donnant donnant
 


driverzonard

En reconversion, je cherche une herbe plus verte.
PREMIUM
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Toyota Prius
Les grands perdants seront les chauffeurs.

Il finira par nous arriver ce qui est arrivé aux livreurs espagnols (contrat de travail avec just eat) et les VTC sont maintenant dans le viseur des autorités espagnols pour emboîter le pas aux livreurs.

En France, le rapport Frouin est déjà prêt pour la cause. On ne doit pas se faire manipuler et servir d’appât pour que certains règlent leurs affaires personnelles avec uber (déconnexion, coopérative etc…)

Tout ce que j’avance est sourcé et factuel. Celui qui veut des preuves, n’aura qu’à me les demander.
 




Shibani

Zoneur Élite
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29 Novembre 2016
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Quand je lis le début de l’article et que je vois Brahim Ali avocat militants il y a un problème ou alors j’ai raté quelque chose,
 
  • Haha
Réactions: pp9201 et Natan


Natan

01/17 - 09/24
11 Septembre 2019
1 928
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C'était un peu nul non ? 🤔

Les discours habituels mais surtout que ça date ! Je n'ai pas vu en entier, j'ai regardé la moitié puis j'ai arrêté ☺

Dommage car c'était bien réalisé, la C5 qui brûle au début lol 🤣 ...
 


driverzonard

En reconversion, je cherche une herbe plus verte.
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Quand je lis le début de l’article et que je vois Brahim Ali avocat militants il y a un problème ou alors j’ai raté quelque chose,
Tu n’as rien raté, c’est juste une erreur de leur part. Ils ont inversé les prénoms, tu as la réponse dans un paragraphe plus bas.


Jérôme Giusti, représentant de chauffeurs VTC de Villeneuve-d’Ascq, et Brahim Ben Ali, avocat militant,
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Mais Brahim Ben Ali, représentant de chauffeurs VTC de Villeneuve-d’Ascq, maître Jérôme Giusti, avocat militant,
 
  • Je valide
Réactions: AZF


driverzonard

En reconversion, je cherche une herbe plus verte.
PREMIUM
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12 Décembre 2019
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Toyota Prius
« À bout de course, les chauffeurs français contre Uber »
Le titre est trompeur. Il n’y a que 280 chauffeurs qui ont attaqué uber aux prud’hommes, et c’est très peu en comparaison au nombre de VTC répertorié.

Il aurait été plus juste de l’intituler
« À bout de course, DES chauffeurs français contre Uber »
Ces 3 lettres changent tout le sens…
 



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