- 4 Novembre 2016
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- Localité
- Paris
c'est jouer sur la sémantique des mots.Déja , pour moi, un collègue, c'est quelqu'un qui travaille dans la même entreprise, payé par la même entreprise, avec des codes et des valeurs propres à cette même entreprise ...
Et c'est pas le cas pour l'immense majorité des VTC.
Eventuellement, un homologue....
Ensuite, je lis des oeufs et de la farine pour ceux qui ne sont pas solidaires ? Mais solidaire de quoi ?
Moi demain Uber s'arrête, ma vie continue , je ne fais pas ma journée en fonction de telle appli ou telle majo , je suis un chef d'entreprise ( ou du moins j'essaye de l'être le plus souvent possible...) , je démarche, je fais de la pub, je fidélise, je travaille POUR MOI, pour MON ENTREPRISE , comme les 2 supermarchés que j'ai dans ma rue, les 2 pressings, la boulangerie, les 20 médecins , etc... qui font leurs affaires sans se préoccuper de qui fait quoi 2 rue derrière....
le VTC, c'est pas de l'économie solidaire, c'est une vraie activité, et attendre que qu'untel ou untel donne une course au bon vouloir d'un algorithme , c'est de la simple sous-traitance , pas de l'entreprenariat...
Les "représentants syndicaux VTC", c'est un peu comme ceux des gilets jaunes , d'un coup t'as des représentants qui sortent de nul part et à peine nommés, ils sont contestés dans leur propre rangs...
Aucun historique, aucune légitimité, aucun discours, aucun relais politique, média ou politique.... Aussi utile que moi devant ma TV à commenter l'actualité....
Moi par exemple je ne suis pas encore en activité VTC. J'ai actuellement un emploi bien rémunéré et beaucoup de temps de libre et c'est la vérité. j'ai envie de faire vtc en activité complémentaire juste pour améliorer mon confort et faire des cadeaux à mes proches. Donc si ça se casse la gueule cette activité ça va rien me faire. Mais c'est pour les autres que je m'inquiète. D'où ma solidarité et ma bienveillance.
Maintenant si tout le monde regarde que chez soi. C'est votre problème. Je ne serai pas celui qui regarde de haut et qui dira c'est de ta faute, il fallait développer et démarcher ta clientèle privée.
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