- 12 Décembre 2019
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius
Salut à tous et que la paix soit sur vous,
En réponse à
@cpasmoi
qui me questionnait sur la shootbox, quel lien je voyais entre la disparition de la grille tarifaire et la commission, je vais donner mon explication.
Dans la mesure où il n’y a plus de grille tarifaire et que nous ne sommes pas payés au tarif horokilométrique, nous n’avons plus aucun intéressement sur le prix facturé au client.
Nous sommes liés UNIQUEMENT au minimum « garanti » à 30€/h sans que nous n’ayons de droit de regard sur le tarif final.
Les applications peuvent dès lors facturer le client comme bon leur semble et éviter toutes contestations (il n’y a plus aucune base tarifaire tant chez les clients que chez les chauffeurs).
Quels arguments pourraient apporter un chauffeur qui contesterait une double tarification ou un écart jugé trop important entre ce qui est facturé aux clients et ce qu’il perçoit ?
Les plateformes auraient sûrement fait disparaître le prix facturé aux clients sur le bon de commande, s’il n’y avait pas ce tour de passe passe qui les exonérait de la TVA en facturant le prix brut aux clients en notre nom.
La commission fixe, telle qu’on la connaissait n’existe plus. Elle sera variable en fonction des CA des chauffeurs et des ajustements dont ils bénéficieraient.
Les plateformes ont le loisir d’augmenter leur prix (côté clients) et ainsi bénéficier d’une commission plus importante, puisqu’ils n’auront qu’à s’acquitter d’un minimum pour respecter les accords de l’ARPE.
Il serait judicieux de contrôler deux points pour s’assurer ou non de la viabilité de mon analyse :
- L’ écart entre ce qu’affiche le prix à la commande et ce qui est facturé aux clients.
- La différence en fin d’année entre le réel perçu et le montant brut déclaré par la plateforme.
Le taux constaté sur ces deux points est-il conforme à la commission habituelle ?
C’est mon analyse, peut-être que d’autres auront une lecture différente.
En réponse à

Dans la mesure où il n’y a plus de grille tarifaire et que nous ne sommes pas payés au tarif horokilométrique, nous n’avons plus aucun intéressement sur le prix facturé au client.
Nous sommes liés UNIQUEMENT au minimum « garanti » à 30€/h sans que nous n’ayons de droit de regard sur le tarif final.
Les applications peuvent dès lors facturer le client comme bon leur semble et éviter toutes contestations (il n’y a plus aucune base tarifaire tant chez les clients que chez les chauffeurs).
Quels arguments pourraient apporter un chauffeur qui contesterait une double tarification ou un écart jugé trop important entre ce qui est facturé aux clients et ce qu’il perçoit ?
Les plateformes auraient sûrement fait disparaître le prix facturé aux clients sur le bon de commande, s’il n’y avait pas ce tour de passe passe qui les exonérait de la TVA en facturant le prix brut aux clients en notre nom.
La commission fixe, telle qu’on la connaissait n’existe plus. Elle sera variable en fonction des CA des chauffeurs et des ajustements dont ils bénéficieraient.
Les plateformes ont le loisir d’augmenter leur prix (côté clients) et ainsi bénéficier d’une commission plus importante, puisqu’ils n’auront qu’à s’acquitter d’un minimum pour respecter les accords de l’ARPE.
Il serait judicieux de contrôler deux points pour s’assurer ou non de la viabilité de mon analyse :
- L’ écart entre ce qu’affiche le prix à la commande et ce qui est facturé aux clients.
- La différence en fin d’année entre le réel perçu et le montant brut déclaré par la plateforme.
Le taux constaté sur ces deux points est-il conforme à la commission habituelle ?
C’est mon analyse, peut-être que d’autres auront une lecture différente.