- 24 Août 2017
- 11
- 7
- Localité
- Bordeaux
- Véhicule
- S3XY
Tu as tout à fait raison de soulever ce point, car la réglementation VTC en France est claire sur certains aspects :Quoi qu'il en soit, il me semble que suivant la réglementation les vtc n'ont pas le droit d'avoir de signes distinctifs autre que le macaron et la carte pro.
Les stickers sont amha illégaux, et je ne comprends pas que même Uber accepte que leurs courses soient effectuées par des voitures logotées Bolt.
1. Les signes distinctifs autorisés sont limités :
• Le macaron VTC (autocollant rouge avec le numéro d’inscription au registre) apposé à l’avant et à l’arrière du véhicule.
• La carte professionnelle VTC à présenter en cas de contrôle.
2. Les stickers ou logos visibles (Bolt, Uber, Heetch, etc.) sur la carrosserie ou les vitres ne sont pas autorisés en tant que signes distinctifs permanents. Ils peuvent être considérés comme une forme de publicité ou de signalétique, ce qui est réservé aux taxis, qui eux peuvent arborer un lumineux sur le toit et d’autres marquages.
3. Pourquoi Uber tolère les voitures logotées Bolt ?
• En pratique, beaucoup de chauffeurs travaillent avec plusieurs plateformes, et certains collent des stickers temporaires (souvent électrostatiques ou magnétiques).
• Uber ou Bolt peuvent fermer les yeux, tant que cela ne nuit pas à l’image de la marque ou ne contrevient pas à la réglementation au point de poser problème.
• Mais en cas de contrôle, c’est bien le chauffeur qui est responsable, pas la plateforme.
Donc oui, c’est théoriquement illégal d’avoir un sticker Bolt ou Uber visible en permanence. Certains chauffeurs prennent ce risque pour être plus visibles à la sortie des gares/aéroports, mais c’est une zone grise à éviter pour rester parfaitement conforme.