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Info VTC : la plate-forme indienne Ola interdite à Londres


Info VTC : la plate-forme indienne Ola interdite à Londres


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Coup d'arrêt pour l'ambitieuse start-up, huit mois seulement après ses débuts dans la capitale britannique : la régie des transports lui a retiré sa licence pour des problèmes de sécurité. Uber, le grand rival, peut encore exercer au moins 18 mois dans la capitale londonienne.

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Huit petits mois à Londres, et déjà un coup d'arrêt. Arrivée en février dans la capitale britannique avec pour ambition de détrôner Uber, la plate-forme de VTC Ola s'est vue retirer, dimanche, sa licence par Transport for London (TfL), la régie des transports londonienne.

L'ambitieuse start-up indienne, qui a levé quelque 3 milliards de dollars auprès de SoftBank (comme Uber) ou Tencent, va toutefois continuer de fonctionner le temps de l'examen d'un éventuel appel en justice. Mais cette décision n'en constitue pas moins un accroc majeur dans sa coûteuse expansion internationale.

Après avoir démarré ses premières activités européennes au Pays de Galles et dans l'agglomération de Manchester en 2018, la plate-forme était passée à la vitesse supérieure en s'attaquant, en février dernier, à la très prisée Londres et à ses 9 millions d'habitants. Sa promesse : un meilleur service au même prix qu'Uber, lui-même empêtré dans plusieurs batailles judiciaires avec la régie des transports londonienne et dont l'image a particulièrement souffert de cas d'agressions sexuelles de chauffeur sur des passagères.

Brèche de sécurité
A son arrivée à Londres, Ola avait présenté plusieurs dispositifs censés améliorer la sécurité du service : pas de trajets pour les chauffeurs avec moins de six points sur leur permis, une équipe de sécurité en alerte en cas d'« activité irrégulière » (un long arrêt par exemple), un code à quatre chiffres permettant au passager de s'assurer d'avoir trouvé le bon véhicule.

Mais l'entreprise « a récemment informé » la Transport for London de certaines difficultés, notamment une brèche de sécurité ayant permis à des chauffeurs non autorisés d'effectuer plus de 10.000 voyages par l'application, a précisé la régie. Celle-ci n'a pas renouvelé la licence d'Ola, jugée « inapte après la découverte d'un certain nombre de problèmes qui pourraient faire courir un risque à la sécurité du public ».

Fin septembre, Uber a remporté une manche contre TfL en obtenant le droit de fonctionner pendant encore 18 mois, la justice britannique ayant rejeté la décision de la régie de lui retirer sa licence.

Au Royaume-Uni, la plate-forme de VTC a mis en place une vérification en temps réel de l'identité des chauffeurs. Elle tente en outre, depuis plusieurs années, de rassurer ses clients, avec notamment l'introduction d'un « bouton d'urgence » ou encore d'une ligne téléphonique pour signaler les problèmes.

 
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Réactions: driverzonard



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