Vous consultez :
Avis VTC + CAE : c’est quoi ce nouveau délire ?


Avis VTC + CAE : c’est quoi ce nouveau délire ?


Jeje40

Zoneur amateur
VTC
BOLT
FREENOW
ALLOCAB
24 Août 2017
69
86
Localité
Bordeaux
Véhicule
S3XY
Bonsoir à tous, je suis désolé pour la longueur du message mais va falloir un moment donné que les VTC ouvrent les yeux😆😆😆😆😆😆😆😆😆


Depuis quelque temps, on voit débarquer un « nouveau business » :
les applis / structures qui te proposent de devenir “salarié” via une CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi) tout en bossant comme indépendant.

En gros, on te vend le concept magique :

« Tu es autonome comme un indépendant, mais tu as un bulletin de salaire, la sécu du salarié, bla bla bla. »

Sauf qu’il faut bien comprendre qui gagne quoi dans l’histoire. Parce que bizarrement, ce « système révolutionnaire » tombe toujours… du côté de ceux qui prennent une commission sur ton dos.

1. Rappel des bases : t’es quoi, au juste ?

Dans la vie réelle, il y a 3 statuts clairs :


1. Salarié

• Tu as un employeur.
• Tu obéis à sa hiérarchie, à ses horaires, à ses consignes.
• Il te paye un salaire, il prend le risque, il gère la paperasse, les charges, etc.


2. Indépendant / chef d’entreprise (auto-entrepreneur, EURL, SASU, etc.)

• Tu n’as pas de patron.
• Tu fixes tes prix (dans la limite du marché).
• Tu assumes les risques, les charges, la gestion.

3. Rien du tout
• Tu subis, tu n’as pas de cadre, pas de protection, pas de stratégie.

Jusque-là, tout va bien.


2. La CAE : c’est quoi sur le papier ?

Une CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi), à la base, c’est un truc pensé pour des freelances / porteurs de projet qui ne veulent pas créer tout de suite leur propre structure.

Le principe :

• Tu rejoins la coopérative.
• Tu factures tes clients au nom de la coopérative.
• La coopérative encaisse, garde une commission (souvent entre 5 % et 15 % selon les structures, plus les charges, etc.).
• Elle te reverse le reste sous forme de salaire (CDI ou CDD spécifique).
• Officiellement, tu deviens “entrepreneur-salarié” 🤣🤣🤣
Sur le papier :

« Tu entreprends, mais avec la sécurité du salariat. »

Dans la réalité :Tu bosses comme un indépendant, mais tu payes une commission + des charges pour avoir un bulletin de salaire.

3. Le problème quand ce modèle arrive dans le VTC

Dans le VTC, on est déjà dans un truc borderline :
• Tu es censé être indépendant (Uber, Bolt, etc.).
• En pratique, tu dépends à 80–90 % d’une appli qui fixe les prix, les conditions, les sanctions.

Donc déjà, beaucoup de VTC sont indépendants en papier, salariés déguisés en pratique.

Là-dessus, on te rajoute une couche :

« Viens en CAE, tu seras salarié, tu auras un bulletin de salaire, c’est mieux pour louer une maison, faire un crédit, etc. »

Mais attends…Salarié de qui ?

– De la plateforme ? Non.
– Du client ? Non.
– De la société de CAE ? Oui. Mais elle ne te donne pas de boulot : c’est toi qui te démerdes.😂

Tu ramènes TES courses, TES clients, TES heures, et eux se branchent au milieu pour prendre une commission et appeler ça un « salaire »


C’est ça la “magie”.

4. « Salarié indépendant » : ça n’existe pas, les gars

Soit :
• Tu es salarié :
Tu es subordonné, tu as un boss, un contrat de travail classique, il assume le risque économique.

Soit :
• Tu es indépendant :
Tu trouves tes clients, tu organises ton travail, tu prends le risque.

Mais salarié + indépendant en même temps, ça n’a aucun sens en logique.


C’est juste un montage juridique pour que certains puissent :
• se donner une image « sociale » ;
• récupérer des cotisations, des subventions, des commissions ;
• tout en gardant un max de flexibilité (c’est toi qui te tapes la route, le gasoil, les risques).

Tu cumules les inconvénients des deux :

• Pression, incertitude, pas de garantie sur le chiffre → comme un indépendant.
• Charges, cotisations, process, dépendance → comme un salarié.

5. Le bulletin de salaire : le gros appât

Le bulletin de salaire, c’est LE truc qu’ils mettent en avant :
• « Pour ton dossier de location, c’est mieux. »
• « Pour un crédit, ça rassure la banque. »
• « Tu cotises comme un salarié. »

Ok, cool. Mais pose-toi deux questions :


1. Combien ça te coûte, chaque mois, cette “sécurité” ?

• Commission de la coopérative.
• Charges.
• Frais éventuels de gestion.

2. Est-ce que tu ne peux pas obtenir un bulletin de salaire autrement, sans nourrir tout un système au milieu ? Être salarié de ta femme, peut-être😇


Parce que franchement, si tu as quelqu’un dans ta vie (ta femme, ton mari, un proche) qui peut monter une vraie structure (SASU, EURL, etc.), il y a souvent une voie beaucoup plus simple :

• Tu crées une société familiale.
• Tu fais bosser cette société avec les plateformes / clients.
• Et la société te verse un salaire, à toi ou à ton conjoint.

→ Tu as un bulletin de salaire.
→ Tu restes maître à bord.
→ Et il n’y a pas une CAE qui vient te prendre une commission en plus.

6. La vérité qui pique : c’est un business… sur ton dos

On va être clair :

Tout ce système, ce n’est pas de la philanthropie.Ce n’est pas « on aide les pauvres VTC qui galèrent ».

C’est un business :

Toi, tu as besoin :
• d’un cadre légal rassurant,
• d’un bulletin de salaire,
• d’une impression de sécurité.

Eux, ils ont besoin :
. de ton chiffre d’affaires,
• de tes cotisations,
• de ta fidélité, enfermée dans une structure qu’ils contrôlent.


Donc ils te vendent le storytelling du :

« Tu seras enfin reconnu, protégé, accompagné. »

En échange :
• Tu continues à te lever tôt,
• faire des 70–80 heures semaine,
• payer le carburant, l’entretien, les péages, etc.,
• et eux prennent leur part sans jamais monter dans la voiture.

Franchement, faut ouvrir les yeux.

7. « Oui mais j’aime bien être accompagné » : ok, mais à quel prix ?

Tu vas entendre :
« Oui mais la coop, elle m’aide à gérer l’administratif, la compta, les déclarations… »

Ok, ça peut rassurer Mais :

• Tu peux payer un expert-comptable et garder la propriété de ton business.
• Tu peux te former un minimum, comprendre comment tourne ta boîte, et ne plus être dépendant de personne.
• Tu peux monter une société avec ta femme / ton mari, garder les bénéfices dans ton foyer, plutôt que de nourrir une structure externe.

Entre :
• payer une coop qui vit de ton travail,

et
• payer un pro (comptable, juriste) ponctuellement pour t’aider,

le calcul est vite fait sur 1, 3, 5 ans…

8. Le vrai piège : la mentalité

Le vrai problème, c’est pas juste la CAE, c’est la mentalité derrière :
« J’ai peur d’être vraiment indépendant, alors je préfère un truc flou où on me dit que je suis salarié sans patron. »

Mais la vérité, c’est :

• Soit tu assumes d’être patron de ton activité :
• Tu te formes, tu comprends les chiffres,
• tu assumes le risque,
• tu récoltes tout ce que tu as semé.
• Soit tu assumes d’être salarié :
• Tu cherches un vrai contrat,
• avec un vrai patron,
• un vrai salaire fixe,
• des horaires.



Mais ce truc entre les deux, « salarié-indépendant », c’est surtout :
Un truc pratique pour que certains fassent du chiffre sur le dos de ceux qui n’osent pas assumer jusqu’au bout leur indépendance.


9. Ce que tu peux faire à la place

Sans rentrer dans du conseil juridique personnalisé, en gros, tu as des options claires :

1. Créer ta propre structure (micro, EURL, SASU, etc.)

• Tu gardes le contrôle.
• Tu peux ensuite te verser un salaire via ta société (surtout en EURL/SARL/SASU/etc.).
• Tu peux même faire ça en couple : madame/monsieur gère la boîte, toi tu es salarié ou associé.

2. Rester indépendant “pur”

• En micro-entreprise, simple à gérer si ton CA reste dans les limites.
• Pas de commission à une coop : c’est toi et les plateformes/clients.

3. Chercher un vrai job salarié

• Chauffeur salarié dans une société de transport.
• Tu sais où tu vas, tu as un contrat, un patron, un salaire.


Mais, franchement, se rajouter un intermédiaire qui prend une part de ton boulot juste pour t’imprimer un bulletin de salaire, alors que tu peux organiser ça toi-même dans ton foyer avec une structure propre…

Ça mérite au minimum qu’on pose la question : qui y gagne vraiment ?

10. Conclusion : les gars, ouvrez les yeux

On n’est plus des gamins.

Si tu es capable de gérer une voiture à 40–60k€, de faire 200–300 courses par mois, de t’adapter aux applications, aux clients, aux contraintes…

Tu es largement capable de :

• comprendre comment fonctionne une société,
• monter un truc propre dans ta famille,
• te verser ton propre salaire,
• et arrêter de donner un pourcentage de ton boulot à des structures “magiques” qui t’appellent “salarié” pour te rassurer.


Soit tu es VTC indépendant, soit tu es salarié.

Mais « salarié indépendant », c’est un oxymore.


C’est une belle étiquette collée sur un montage qui, au final, arrange surtout ceux qui ne conduisent pas.Les applis se gavent, les CAE se gavent, et toi tu continues à rouler de 6h à minuit pour faire vivre tout ce petit monde.

À un moment, il faut arrêter de se faire emballer par le marketing social et reprendre son cerveau : ton travail, ta sueur, ton chiffre → ça doit d’abord profiter à toi et à ta famille, pas aux intermédiaires.

je ne sais pas quoi dire de plus, mais s’il vous plaît ouvrez les yeux 😉
 
Dernière édition par un modérateur:


Montana

Zoneur Reconnu
VTC
17 Janvier 2023
359
555
Localité
Paris
Bonsoir à tous, je suis désolé pour la longueur du message mais va falloir un moment donné que les VTC ouvrent les yeux😆😆😆😆😆😆😆😆😆


Depuis quelque temps, on voit débarquer un « nouveau business » :
les applis / structures qui te proposent de devenir “salarié” via une CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi) tout en bossant comme indépendant.

En gros, on te vend le concept magique :

« Tu es autonome comme un indépendant, mais tu as un bulletin de salaire, la sécu du salarié, bla bla bla. »

Sauf qu’il faut bien comprendre qui gagne quoi dans l’histoire. Parce que bizarrement, ce « système révolutionnaire » tombe toujours… du côté de ceux qui prennent une commission sur ton dos.

1. Rappel des bases : t’es quoi, au juste ?

Dans la vie réelle, il y a 3 statuts clairs :


1. Salarié

• Tu as un employeur.
• Tu obéis à sa hiérarchie, à ses horaires, à ses consignes.
• Il te paye un salaire, il prend le risque, il gère la paperasse, les charges, etc.


2. Indépendant / chef d’entreprise (auto-entrepreneur, EURL, SASU, etc.)

• Tu n’as pas de patron.
• Tu fixes tes prix (dans la limite du marché).
• Tu assumes les risques, les charges, la gestion.

3. Rien du tout
• Tu subis, tu n’as pas de cadre, pas de protection, pas de stratégie.

Jusque-là, tout va bien.


2. La CAE : c’est quoi sur le papier ?

Une CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi), à la base, c’est un truc pensé pour des freelances / porteurs de projet qui ne veulent pas créer tout de suite leur propre structure.

Le principe :

• Tu rejoins la coopérative.
• Tu factures tes clients au nom de la coopérative.
• La coopérative encaisse, garde une commission (souvent entre 5 % et 15 % selon les structures, plus les charges, etc.).
• Elle te reverse le reste sous forme de salaire (CDI ou CDD spécifique).
• Officiellement, tu deviens “entrepreneur-salarié” 🤣🤣🤣
Sur le papier :

« Tu entreprends, mais avec la sécurité du salariat. »

Dans la réalité :Tu bosses comme un indépendant, mais tu payes une commission + des charges pour avoir un bulletin de salaire.

3. Le problème quand ce modèle arrive dans le VTC

Dans le VTC, on est déjà dans un truc borderline :
• Tu es censé être indépendant (Uber, Bolt, etc.).
• En pratique, tu dépends à 80–90 % d’une appli qui fixe les prix, les conditions, les sanctions.

Donc déjà, beaucoup de VTC sont indépendants en papier, salariés déguisés en pratique.

Là-dessus, on te rajoute une couche :

« Viens en CAE, tu seras salarié, tu auras un bulletin de salaire, c’est mieux pour louer une maison, faire un crédit, etc. »

Mais attends…Salarié de qui ?

– De la plateforme ? Non.
– Du client ? Non.
– De la société de CAE ? Oui. Mais elle ne te donne pas de boulot : c’est toi qui te démerdes.😂

Tu ramènes TES courses, TES clients, TES heures, et eux se branchent au milieu pour prendre une commission et appeler ça un « salaire »


C’est ça la “magie”.

4. « Salarié indépendant » : ça n’existe pas, les gars

Soit :
• Tu es salarié :
Tu es subordonné, tu as un boss, un contrat de travail classique, il assume le risque économique.

Soit :
• Tu es indépendant :
Tu trouves tes clients, tu organises ton travail, tu prends le risque.

Mais salarié + indépendant en même temps, ça n’a aucun sens en logique.


C’est juste un montage juridique pour que certains puissent :
• se donner une image « sociale » ;
• récupérer des cotisations, des subventions, des commissions ;
• tout en gardant un max de flexibilité (c’est toi qui te tapes la route, le gasoil, les risques).

Tu cumules les inconvénients des deux :

• Pression, incertitude, pas de garantie sur le chiffre → comme un indépendant.
• Charges, cotisations, process, dépendance → comme un salarié.

5. Le bulletin de salaire : le gros appât

Le bulletin de salaire, c’est LE truc qu’ils mettent en avant :
• « Pour ton dossier de location, c’est mieux. »
• « Pour un crédit, ça rassure la banque. »
• « Tu cotises comme un salarié. »

Ok, cool. Mais pose-toi deux questions :


1. Combien ça te coûte, chaque mois, cette “sécurité” ?

• Commission de la coopérative.
• Charges.
• Frais éventuels de gestion.

2. Est-ce que tu ne peux pas obtenir un bulletin de salaire autrement, sans nourrir tout un système au milieu ? Être salarié de ta femme, peut-être😇


Parce que franchement, si tu as quelqu’un dans ta vie (ta femme, ton mari, un proche) qui peut monter une vraie structure (SASU, EURL, etc.), il y a souvent une voie beaucoup plus simple :

• Tu crées une société familiale.
• Tu fais bosser cette société avec les plateformes / clients.
• Et la société te verse un salaire, à toi ou à ton conjoint.

→ Tu as un bulletin de salaire.
→ Tu restes maître à bord.
→ Et il n’y a pas une CAE qui vient te prendre une commission en plus.

6. La vérité qui pique : c’est un business… sur ton dos

On va être clair :

Tout ce système, ce n’est pas de la philanthropie.Ce n’est pas « on aide les pauvres VTC qui galèrent ».

C’est un business :

Toi, tu as besoin :
• d’un cadre légal rassurant,
• d’un bulletin de salaire,
• d’une impression de sécurité.

Eux, ils ont besoin :
. de ton chiffre d’affaires,
• de tes cotisations,
• de ta fidélité, enfermée dans une structure qu’ils contrôlent.


Donc ils te vendent le storytelling du :

« Tu seras enfin reconnu, protégé, accompagné. »

En échange :
• Tu continues à te lever tôt,
• faire des 70–80 heures semaine,
• payer le carburant, l’entretien, les péages, etc.,
• et eux prennent leur part sans jamais monter dans la voiture.

Franchement, faut ouvrir les yeux.

7. « Oui mais j’aime bien être accompagné » : ok, mais à quel prix ?

Tu vas entendre :
« Oui mais la coop, elle m’aide à gérer l’administratif, la compta, les déclarations… »

Ok, ça peut rassurer Mais :

• Tu peux payer un expert-comptable et garder la propriété de ton business.
• Tu peux te former un minimum, comprendre comment tourne ta boîte, et ne plus être dépendant de personne.
• Tu peux monter une société avec ta femme / ton mari, garder les bénéfices dans ton foyer, plutôt que de nourrir une structure externe.

Entre :
• payer une coop qui vit de ton travail,

et
• payer un pro (comptable, juriste) ponctuellement pour t’aider,

le calcul est vite fait sur 1, 3, 5 ans…

8. Le vrai piège : la mentalité

Le vrai problème, c’est pas juste la CAE, c’est la mentalité derrière :
« J’ai peur d’être vraiment indépendant, alors je préfère un truc flou où on me dit que je suis salarié sans patron. »

Mais la vérité, c’est :

• Soit tu assumes d’être patron de ton activité :
• Tu te formes, tu comprends les chiffres,
• tu assumes le risque,
• tu récoltes tout ce que tu as semé.
• Soit tu assumes d’être salarié :
• Tu cherches un vrai contrat,
• avec un vrai patron,
• un vrai salaire fixe,
• des horaires.



Mais ce truc entre les deux, « salarié-indépendant », c’est surtout :
Un truc pratique pour que certains fassent du chiffre sur le dos de ceux qui n’osent pas assumer jusqu’au bout leur indépendance.


9. Ce que tu peux faire à la place

Sans rentrer dans du conseil juridique personnalisé, en gros, tu as des options claires :

1. Créer ta propre structure (micro, EURL, SASU, etc.)

• Tu gardes le contrôle.
• Tu peux ensuite te verser un salaire via ta société (surtout en EURL/SARL/SASU/etc.).
• Tu peux même faire ça en couple : madame/monsieur gère la boîte, toi tu es salarié ou associé.

2. Rester indépendant “pur”

• En micro-entreprise, simple à gérer si ton CA reste dans les limites.
• Pas de commission à une coop : c’est toi et les plateformes/clients.

3. Chercher un vrai job salarié

• Chauffeur salarié dans une société de transport.
• Tu sais où tu vas, tu as un contrat, un patron, un salaire.


Mais, franchement, se rajouter un intermédiaire qui prend une part de ton boulot juste pour t’imprimer un bulletin de salaire, alors que tu peux organiser ça toi-même dans ton foyer avec une structure propre…

Ça mérite au minimum qu’on pose la question : qui y gagne vraiment ?

10. Conclusion : les gars, ouvrez les yeux

On n’est plus des gamins.

Si tu es capable de gérer une voiture à 40–60k€, de faire 200–300 courses par mois, de t’adapter aux applications, aux clients, aux contraintes…

Tu es largement capable de :

• comprendre comment fonctionne une société,
• monter un truc propre dans ta famille,
• te verser ton propre salaire,
• et arrêter de donner un pourcentage de ton boulot à des structures “magiques” qui t’appellent “salarié” pour te rassurer.


Soit tu es VTC indépendant, soit tu es salarié.

Mais « salarié indépendant », c’est un oxymore.


C’est une belle étiquette collée sur un montage qui, au final, arrange surtout ceux qui ne conduisent pas.Les applis se gavent, les CAE se gavent, et toi tu continues à rouler de 6h à minuit pour faire vivre tout ce petit monde.

À un moment, il faut arrêter de se faire emballer par le marketing social et reprendre son cerveau : ton travail, ta sueur, ton chiffre → ça doit d’abord profiter à toi et à ta famille, pas aux intermédiaires.

je ne sais pas quoi dire de plus, mais s’il vous plaît ouvrez les yeux 😉
Salut et merci pour cette analysé complete,

Effectivement c'est nimporte quoi et bcp de chauffeurs tombe dans ce piège pensant avoir une sécurité et des fiches de paie sans lire les petite ligne et les engagement à fournir, notament le nombre d'heure et chiffre d'affaire minimum à faire et surtout que si tu atteint pas les objectifs minimim tu doit quand meme leur payer leur cotisations minimum...

Ensuite, les gens esperent faire des credit ou autre grace aux fiches de paie mais c'est mort d'office, pk ? prc sur leur fiche de paie le salaire de base correspond a meme pas 500euros par mois, tout le reste sont que des indemnités notament et surtout des frais kilométrique et un peu de panier repas.
 
  • J'aime
Réactions: Jeje40


SPONSORS

Podcast

Partenaires

Membres en ligne