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Avis stratégies sophistiquées des applications VTC (notamment Uber et Bolt) pour contrôler les décisions des chauffeurs...


Avis stratégies sophistiquées des applications VTC (notamment Uber et Bolt) pour contrôler les décisions des chauffeurs...


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
6 660
6 930
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
stratégies sophistiquées par les applications VTC (notamment Uber et Bolt) pour contrôler les décisions des chauffeurs

La communauté des VTC discute ouvertement des stratégies utilisées par les applications (telles qu'Uber et Bolt) pour influencer les chauffeurs VTC, voire les tromper, quant au choix des courses les plus rentables.

Ces discussions sont souvent regroupées dans des sections telles que le **Bureau des plaintes**.

Les arguments et les stratégies citées dans les sources qui décrivent comment les applications tentent de berner les chauffeurs sur le discernement des meilleures courses se concentrent principalement sur les mécanismes de tarification, les systèmes de bonus et le manque de transparence.

1 er constat : La Manipulation par les Taux d'Acceptation et les Bonus

Un argument majeur est que les plateformes imposent des conditions d'acceptation élevées, transformant les bonus en un outil de contrôle plutôt qu'une récompense pour les meilleures courses :

- Le leurre du bonus et la « carotte au bout du bâton » :
chez Bolt, l'obtention des bonus est conditionnée par un **taux d'acceptation** souvent élevé (par exemple, 50 %) . Auparavant, il pouvait être exigé un taux de 80 % .
ce système de bonus est perçu comme une simple « carotte au bout du baton <, obligeant les chauffeurs à accepter des courses moins rentables pour maintenir le taux d'acceptation nécessaire à la validation du bonus .

- L'opacité pour forcer l'obéissance :
Chez Bolt, il est noté que le taux d'acceptation n'est plus visible, ce qui est interprété comme une volonté de la plateforme de créer une « armée de dociles qui ne peut pas refuser ». chez Uber en dessous de 10% vous perdez les avantages de votre statut

Contre-stratégie des chauffeurs :pour contourner l'obligation d'accepter des courses non rentables sans pénaliser leur taux d'acceptation, certains chauffeurs adoptent la stratégie d'accepter la course, puis d'ignorer le client jusqu'à ce qu'il annule.
Cette tactique vise à se plaindre auprès des plateformes qui « baissent les prix et qui n'ont rien à faire de notre rentabilité » .

2 eme constat : Des Structures Tarifaires Non Rentables

Les discussions soulignent que la structure tarifaire globale des plateformes rend difficile le discernement des courses véritablement rentables :
Les courses courtes comme piège : Bien que certains chauffeurs trouvent les « petites courses » (moins de 2 km en moins de 10 minutes) rentables

, le modèle de tarification est critiqué pour son impact négatif sur les longs trajets payés proportionnellement moins. Cela force les chauffeurs à se concentrer sur des courses courtes, qui servent davantage à satisfaire des clients « qui ont juste la flemme de s’organiser autrement » plutôt qu'à assurer un revenu horaire stable.

- L'absurdité des longs trajets peu payés : Un trajet de plus de 20 km payé 20 € brut au chauffeur est jugé « absurde », car « plus on roule, moins on gagne proportionnellement ».

- Le problème du tarif horaire et kilométrique : Bien que le tarif minimum puisse être supérieur à celui des taxis, le problème réside dans le 1 €/km et la régulation du 30 €/h sur une période trop longue.

- Le « 0 EUR la minute » :Un autre problème soulevé est le « gros problème du 0 EUR la minute », qui affecte la rentabilité du temps passé.

- La « commission variable » : Cette pratique est qualifiée de « boîte de Pandore », suggérant qu'elle permet aux plateformes d'ajuster les gains de manière opaque et potentiellement désavantageuse pour le chauffeur.

3 eme constat : Les Accusations d'Escroquerie et de Manque de Justice

Le mécontentement des chauffeurs est cristallisé par des accusations directes contre les pratiques des applications :

- Ces pratiques sont souvent perçues comme s'apparentant à de l'escroquerie, comme en témoigne la question posée par la communauté : « Uber devient-il un leader en terme d'escroquerie chauffeur ? », indiquant que les stratégies de la plateforme sont perçues comme malhonnêtes.
-
Le « Pré filtre de note client » : L'apparition de nouvelles fonctionnalités comme le « pré filtre de note client Uber »
suggère que les applications peuvent mettre en place des critères de filtrage basés sur l'évaluation des clients pour limiter l'accès à certaines courses, sans que le chauffeur ne comprenne clairement les mécanismes de cette sélection. Cette information est essentielle pour la prise de décision, mais elle est transmise de manière indirecte via un filtre.

- Délégation de pouvoir l'État a permis aux sociétés privées de fixer les prix via la loi LOM, ce qui est considéré comme une délégation de pouvoir permettant aux plateformes de décider du « prix décent ».

- Contourner l'algorithme :il dicte de manière opaque quelles courses sont proposées ou non, le fait que les chauffeurs discutent de l'idée de réussir à « duper l'algorithme d'Uber » montre que le système est perçu comme un adversaire qu'il faut déjouer pour assurer sa rentabilité.
démontre que les chauffeurs considèrent l'algorithme non pas comme un outil neutre, mais comme un système de contrôle qu'ils cherchent à déjouer pour optimiser leurs revenus.

- Bolt, pire acteur : Bolt est désigné comme l'un des acteurs qui sont « acteur du pire ».

4 eme constat : Opacité et Rétention des Informations Financières

Les chauffeurs dénoncent un manque de transparence critique concernant leurs propres gains et obligations fiscales, ce qui entrave leur capacité à évaluer la rentabilité réelle de leur activité :

Paiements Manquants et Décalages : Des discussions portent sur des problèmes directs de fiabilité des revenus, comme le signalement de « paiement manquant depuis 7 jours » chez Uber

. La communauté s'interroge aussi sur le « Décalage entre revenus sur le récapitulatif mensuel et l'application/hebdo »
illustrant une incohérence dans l'information fournie par les plateformes sur les sommes dues.

Dissimulation des documents fiscaux : La recherche d'informations sur la TVA révèle que les documents importants sont parfois « caché dans un onglet sur le site d'uber »

, obligeant les chauffeurs à faire des recherches poussées pour comprendre correctement leurs obligations fiscales

Contrôle des "cagnottes" et avantages : L'incertitude planant sur les fonds promis, tels que la « cagnotte mobilité électrique »

, ou les cas de « Cagnotte Uber refusé » est perçue comme une manœuvre visant à attirer les chauffeurs vers des investissements spécifiques (comme les véhicules électriques) sans garantir la promesse de récompense associée.

En somme, les arguments cités dans les discussions sur le décrivent des stratégies sophistiquées par les applications VTC (notamment Uber et Bolt) pour contrôler les décisions des chauffeurs, en utilisant la non-visibilité des taux d'acceptation, des systèmes de bonus conditionnels, et des structures de tarification qui diminuent la rentabilité des courses longues, forçant ainsi les chauffeurs à accepter des trajets jugés non rentables ou des « petits trajets » qui pourraient être réalisés autrement.
 
Dernière édition:
  • Utile
Réactions: fafa35


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