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Important MARSEILLE Braquages : des chauffeurs VTC pris pour cible...


Important MARSEILLE Braquages : des chauffeurs VTC pris pour cible...


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
6 421
6 712
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Braquages : des chauffeurs VTC pris pour cible
Les chauffeurs VTC, pris pour cible, sont victimes d'agressions de plus en plus graves et fréquentes. Après plusieurs agressions violentes, dont celle d’un chauffeur menacé par un mineur armé, les chauffeurs VTC marseillais notamment en appellent à des mesures de sécurité renforcées.

 
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Clients «Kalach» : les chauffeurs VTC réclament des mesures de sécurité
De leurs clients, ils ne connaissent que les pseudos : «Kalach», «Al Pacino» ou «Sheitan» (Satan). Après le meurtre d'un de leurs collègues par un jeune de 14 ans, les chauffeurs VTC marseillais réclament une meilleure sécurisation des plateformes, et en premier lieu la vérification de l'identité des clients.

Haikel est VTC depuis un an. Et déjà son taux d'acceptation est tombé à 26%. «Moi j'évite certains arrondissements, les 14e et 15e (dits »quartiers nord«), et maintenant après ce qui s'est passé, j'hésite à aller dans le 3e», l'arrondissement où s'est fait tuer Nessim Ramdane. «Bolt m'a déjà envoyé des alertes sur mon taux, je sais que bientôt ils vont m'appeler pour me dire qu'ils ne veulent plus travailler avec moi. Mais j'ai des enfants... Quand je pense que j'ai lâché un CDI pour faire ça, que j'ai acheté mon véhicule...», dit-il avec amertume.

 


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Plainte pour extorsion avec violence
Inquiets du conflit avec les taxis qui les accusent de concurrence déloyale et de pratiques illégales, les chauffeurs de VTC le sont peut-être encore plus des agressions qu’ils subissent lorsqu’ils effectuent des courses, notamment lorsqu’elles sont commandées via l’application Bolt.
Le 25 mars dernier, l’un d’entre eux avait déposé plainte à la division sud de Marseille pour "extorsion avec violence", après l’agression qu’il avait subie à bord de son VTC par un individu armé d’un pistolet.
Atteint de dépression depuis les faits, le quadragénaire avait expliqué aux policiers avoir pris en charge, au petit matin, dans le 5e arrondissement, un client qui souhaitait être déposé dans le 8e arrondissement. Mais une fois la course effectuée et au moment de payer, le passager avait braqué le chauffeur avec une arme de poing et exigé tout son argent liquide. Au final et après avoir essuyé des coups, le chauffeur VTC avait été délesté de plusieurs centaines d’euros. Depuis, il aurait sombré dans la dépression.
"J’ai peur de prendre mon véhicule et de sortir travailler"
"Je le comprends. Moi-même, je ne suis pas tranquille psychologiquement. Je suis chauffeur VTC à Marseille depuis 2016 et maintenant, j’ai peur de prendre mon véhicule et de sortir travailler" a confié Gabriel à La Provence. Ce réserviste de l’armée de 47 ans qui fut l’un des premiers à rejoindre la flotte des chauffeurs VTC de la cité phocéenne l’avoue volontiers : "Quand je prends un client, j’ai la trouille au ventre jusqu’à ce que je le dépose". Et le quadragénaire de pointer du doigt l’application Bolt. "Contrairement à Uber où il faut rentrer une pièce d’identité et des coordonnées bancaires, Bolt permet aux clients d'être intraçables et de payer en argent liquide".
L’application Bolt pointée du doigt
Depuis l’agression de son collègue au printemps dernier, Gabriel continue d’accepter les courses commandées depuis Bolt. "Mais j’ai enlevé les espèces de l’application. Je n’accepte plus que les règlements par carte bancaire". Il n’empêche, le chauffeur VTC l’affirme : "On n’a jamais eu autant de problèmes d’agression et de vols qu’avec Bolt ces deux dernières années. On est des pères de famille, on bosse 10 à 12 heures par jour pour faire tout au plus 160 à 170 euros de chiffre d’affaires. Moi quand j’ai commencé mon activité, c’était pour que les jeunes femmes puissent se faire ramener chez elles sans risquer de se faire agresser dans la rue quand elles sortaient de boîte de nuit. Maintenant, c’est nous qui nous faisons agresser…".

 



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