- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Le titre de la plate-forme de VTC bondit de près de 8% à Wall Street au lendemain de la présentation de ses comptes trimestriels, à l’occasion de laquelle le groupe a annoncé son intention de lancer un service de livraison de repas.
Lyft poursuit son ascension en Bourse. Porté, comme l’ensemble de la cote américaine, par l’annonce de Pfizer et BioNTech lundi (+24,3%) sur la potentielle découverte d’un vaccin contre la Covid-19, le titre de la plate-forme de véhicules de transport avec chauffeurs (VTC) s’adjuge encore près de 8% mercredi, à 38,65 dollars. Depuis son point-bas du 18 mars à 14,56 $, l’action du rival numéro un d’Uber aux Etats-Unis s’offre un rebond de 165% !
Les comptes du troisième trimestre, dévoilés mardi, se sont révélés supérieurs aux attentes. Ainsi, le chiffre d’affaires est ressorti à près de 500 millions de dollars, soit 14 millions au-dessus des prévisions. Sur un an, l’indicateur accuse, bien sûr, un recul prononcé de 48%, mais il rebondit de 47% par rapport au printemps. L’amélioration est identique sur le front du nombre de passagers transportés, ce qui suggère une reprise notable du covoiturage au cours du trimestre, qui s’est néanmoins soldé par une perte nette de 460 millions de dollars.
Pour la suite, les dirigeants déplorent un manque de visibilité. Pour Lyft, comme pour l’ensemble des acteurs du transport, la reprise s’avère plus lente que prévu et le salut ne viendra que de la mise effective sur le marché d’un vaccin. En attendant, le groupe va se lancer dans la livraison de repas à domicile, l’un des rares secteurs en croissance cette année. Quelle sera sa stratégie ? Pour le président de Lyft, John Zimmer, il est hors de question d’imiter Uber Eats, qui, selon lui, prive les restaurants d’une partie de leurs revenus lors des commandes prises en ligne. Il vise à être davantage un partenaire travaillant en B2B avec les restaurateurs et les détaillants. « Nous n'allons pas nous interposer entre eux et leur client, contrairement aux autres plateformes », a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique. Le dirigeant a également vanté la croissance de l’activité de location de véhicules et de service de transport médical non urgent.
En Bourse, le titre bénéficie d’un autre catalyseur : la Californie vient de retirer une épine juridique du pied de Lyft. Elle a approuvé la proposition 22, qui permet aux applications de transport et de livraison à continuer de traiter les chauffeurs et les livreurs comme des entrepreneurs indépendants et non comme des employés.
investir.lesechos.fr
Lyft poursuit son ascension en Bourse. Porté, comme l’ensemble de la cote américaine, par l’annonce de Pfizer et BioNTech lundi (+24,3%) sur la potentielle découverte d’un vaccin contre la Covid-19, le titre de la plate-forme de véhicules de transport avec chauffeurs (VTC) s’adjuge encore près de 8% mercredi, à 38,65 dollars. Depuis son point-bas du 18 mars à 14,56 $, l’action du rival numéro un d’Uber aux Etats-Unis s’offre un rebond de 165% !
Les comptes du troisième trimestre, dévoilés mardi, se sont révélés supérieurs aux attentes. Ainsi, le chiffre d’affaires est ressorti à près de 500 millions de dollars, soit 14 millions au-dessus des prévisions. Sur un an, l’indicateur accuse, bien sûr, un recul prononcé de 48%, mais il rebondit de 47% par rapport au printemps. L’amélioration est identique sur le front du nombre de passagers transportés, ce qui suggère une reprise notable du covoiturage au cours du trimestre, qui s’est néanmoins soldé par une perte nette de 460 millions de dollars.
Pour la suite, les dirigeants déplorent un manque de visibilité. Pour Lyft, comme pour l’ensemble des acteurs du transport, la reprise s’avère plus lente que prévu et le salut ne viendra que de la mise effective sur le marché d’un vaccin. En attendant, le groupe va se lancer dans la livraison de repas à domicile, l’un des rares secteurs en croissance cette année. Quelle sera sa stratégie ? Pour le président de Lyft, John Zimmer, il est hors de question d’imiter Uber Eats, qui, selon lui, prive les restaurants d’une partie de leurs revenus lors des commandes prises en ligne. Il vise à être davantage un partenaire travaillant en B2B avec les restaurateurs et les détaillants. « Nous n'allons pas nous interposer entre eux et leur client, contrairement aux autres plateformes », a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique. Le dirigeant a également vanté la croissance de l’activité de location de véhicules et de service de transport médical non urgent.
En Bourse, le titre bénéficie d’un autre catalyseur : la Californie vient de retirer une épine juridique du pied de Lyft. Elle a approuvé la proposition 22, qui permet aux applications de transport et de livraison à continuer de traiter les chauffeurs et les livreurs comme des entrepreneurs indépendants et non comme des employés.
Lyft se lance à l’assaut du marché de la livraison de repas
Le titre de la plate-forme de VTC bondit de près de 8% à Wall Street au lendemain de la présentation de ses comptes trimestriels, à l’occasion de laquelle le groupe a annoncé son intention de lancer un service de livraison de repas.
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