- 10 Août 2024
- 2
- 7
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Tesla Model 3
Forcé est de constater que, depuis dix ans et l'ouverture du marché des VTC, notamment avec l’arrivée de la plateforme Uber, les promesses initiales n’ont pas été tenues. Contrairement aux engagements pris par le Président de la République, alors ministre de l'Économie, Uber n’a pas créé d’emplois en France. Cette ouverture du marché n’a fait que paupériser les chauffeurs indépendants et permettre à certaines plateformes de piller la création de richesses au détriment des travailleurs.
Le constat est sans appel : nous subissons un double parasitage. D’une part, un parasitage en entrée, incarné par des plateformes comme Uber, Bolt ou Booking qui imposent des conditions inéquitables et exploitent les chauffeurs. D’autre part, un parasitage en sortie, illustré par des pratiques illégales telles que le recours à de faux chauffeurs, des chauffeurs rattachés ou encore la location frauduleuse de comptes. Les taxis sont eux-mêmes victimes du parasitage que représentent les chauffeurs VTC, car le métier n’est pas régulé.
Protection des taxis
Le transport de personnes médicalisées est, et doit rester, une activité exclusivement réservée aux chauffeurs de taxi. Les chauffeurs VTC comprennent et acceptent pleinement que ce secteur leur soit inaccessible, aujourd’hui comme à l’avenir. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de fédérer une coalition commune entre taxis et VTC, en respectant les spécificités et les prérogatives de chacun pour mieux défendre les intérêts collectifs face aux véritables enjeux du secteur.
Protection des VTC
Article 1 : Régulation des entreprises de mise en relation
Toute entreprise souhaitant mettre en place une application de mise en relation dans le secteur du transport de personnes doit impérativement être domiciliée en France et enregistrée en tant que société exerçant dans le transport de personnes. À l’image du modèle pratiqué par la G7 avant l’ouverture du marché, ces entreprises doivent non seulement posséder des licences pour leurs chauffeurs, mais également employer directement un certain pourcentage de chauffeurs salariés.
Ainsi, toute plateforme opérant en France devra :
Être domiciliée fiscalement en France et s’acquitter de la TVA, ainsi que de l’impôt sur le revenu généré par son activité sur le territoire.
Employer au moins 25 % de chauffeurs salariés pour honorer les courses, les 75 % restants pouvant être assurés par des chauffeurs partenaires indépendants.
Cette mesure vise à garantir que les entreprises participent à l’effort fiscal et social français. Elle permettra également aux plateformes de mieux comprendre les coûts réels de l’activité, notamment en prenant en charge les charges sociales, l’entretien des véhicules, et les obligations liées à leurs chauffeurs salariés.
Article 2 : Responsabilité des plateformes et des partenaires
Tout chauffeur contrôlé par les autorités compétentes (notamment la police) et trouvé en situation d’irrégularité sera passible des sanctions prévues par la loi. Cependant, dans le cas où ce chauffeur exerce pour le compte d’une application ou d’un partenaire, la responsabilité de cette entité sera également engagée.
Ainsi, toute plateforme ou partenaire ayant permis à un chauffeur non en règle d’exercer sera susceptible d’être condamné à une amende de 100 000 euros pour exercice illégal de l'activité de chauffeur VTC et travail dissimulé.
Cette mesure a pour objectif de responsabiliser les plateformes dans le contrôle rigoureux de leurs chauffeurs partenaires et de lutter efficacement contre les pratiques illégales nuisant à la profession.
Article 3 : Régulation de la maraude électronique
Afin de préserver l'activité des taxis et de garantir leur exclusivité sur la maraude, les applications de réservation ne pourront plus proposer de services de prise en charge immédiate. Toute demande de réservation devra respecter un délai minimum de 30 minutes avant l’arrivée du chauffeur.
Exemple : Si un client souhaite commande à 12h30, la réservation ne pourra pas être disponible avant 13h.
Cette mesure vise à protéger les taxis, seuls détenteurs légitimes de l'activité de maraude, et à établir une distinction claire entre les services offerts par les taxis et ceux des VTC, évitant ainsi toute concurrence déloyale.
Article 4 : Limitation des commissions des plateformes et entreprises
Les plateformes et entreprises faisant travailler des chauffeurs partenaires ne pourront appliquer une commission supérieure à 25 % sur le montant total de chaque course.
Cette mesure vise à garantir une rémunération équitable pour les chauffeurs, en limitant les prélèvements excessifs effectués par les plateformes, et à préserver la viabilité économique de l’activité pour les travailleurs indépendants.
Zut, je me suis réveillé, si certains ont envie de m'aider à finir mon rêve, vous êtes les bienvenus...
Le constat est sans appel : nous subissons un double parasitage. D’une part, un parasitage en entrée, incarné par des plateformes comme Uber, Bolt ou Booking qui imposent des conditions inéquitables et exploitent les chauffeurs. D’autre part, un parasitage en sortie, illustré par des pratiques illégales telles que le recours à de faux chauffeurs, des chauffeurs rattachés ou encore la location frauduleuse de comptes. Les taxis sont eux-mêmes victimes du parasitage que représentent les chauffeurs VTC, car le métier n’est pas régulé.
Protection des taxis
Le transport de personnes médicalisées est, et doit rester, une activité exclusivement réservée aux chauffeurs de taxi. Les chauffeurs VTC comprennent et acceptent pleinement que ce secteur leur soit inaccessible, aujourd’hui comme à l’avenir. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de fédérer une coalition commune entre taxis et VTC, en respectant les spécificités et les prérogatives de chacun pour mieux défendre les intérêts collectifs face aux véritables enjeux du secteur.
Protection des VTC
Article 1 : Régulation des entreprises de mise en relation
Toute entreprise souhaitant mettre en place une application de mise en relation dans le secteur du transport de personnes doit impérativement être domiciliée en France et enregistrée en tant que société exerçant dans le transport de personnes. À l’image du modèle pratiqué par la G7 avant l’ouverture du marché, ces entreprises doivent non seulement posséder des licences pour leurs chauffeurs, mais également employer directement un certain pourcentage de chauffeurs salariés.
Ainsi, toute plateforme opérant en France devra :
Être domiciliée fiscalement en France et s’acquitter de la TVA, ainsi que de l’impôt sur le revenu généré par son activité sur le territoire.
Employer au moins 25 % de chauffeurs salariés pour honorer les courses, les 75 % restants pouvant être assurés par des chauffeurs partenaires indépendants.
Cette mesure vise à garantir que les entreprises participent à l’effort fiscal et social français. Elle permettra également aux plateformes de mieux comprendre les coûts réels de l’activité, notamment en prenant en charge les charges sociales, l’entretien des véhicules, et les obligations liées à leurs chauffeurs salariés.
Article 2 : Responsabilité des plateformes et des partenaires
Tout chauffeur contrôlé par les autorités compétentes (notamment la police) et trouvé en situation d’irrégularité sera passible des sanctions prévues par la loi. Cependant, dans le cas où ce chauffeur exerce pour le compte d’une application ou d’un partenaire, la responsabilité de cette entité sera également engagée.
Ainsi, toute plateforme ou partenaire ayant permis à un chauffeur non en règle d’exercer sera susceptible d’être condamné à une amende de 100 000 euros pour exercice illégal de l'activité de chauffeur VTC et travail dissimulé.
Cette mesure a pour objectif de responsabiliser les plateformes dans le contrôle rigoureux de leurs chauffeurs partenaires et de lutter efficacement contre les pratiques illégales nuisant à la profession.
Article 3 : Régulation de la maraude électronique
Afin de préserver l'activité des taxis et de garantir leur exclusivité sur la maraude, les applications de réservation ne pourront plus proposer de services de prise en charge immédiate. Toute demande de réservation devra respecter un délai minimum de 30 minutes avant l’arrivée du chauffeur.
Exemple : Si un client souhaite commande à 12h30, la réservation ne pourra pas être disponible avant 13h.
Cette mesure vise à protéger les taxis, seuls détenteurs légitimes de l'activité de maraude, et à établir une distinction claire entre les services offerts par les taxis et ceux des VTC, évitant ainsi toute concurrence déloyale.
Article 4 : Limitation des commissions des plateformes et entreprises
Les plateformes et entreprises faisant travailler des chauffeurs partenaires ne pourront appliquer une commission supérieure à 25 % sur le montant total de chaque course.
Cette mesure vise à garantir une rémunération équitable pour les chauffeurs, en limitant les prélèvements excessifs effectués par les plateformes, et à préserver la viabilité économique de l’activité pour les travailleurs indépendants.
Zut, je me suis réveillé, si certains ont envie de m'aider à finir mon rêve, vous êtes les bienvenus...