- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Blocage et Filtrage à l'Aéroport d'Orly : Les Chauffeurs VTC Exaspérés Perturbent Fortement le Trafic
Vendredi Soir — AÉROPORT D'ORLY & CDG

L'aéroport d'Orly a été le théâtre d'une perturbation majeure ce vendredi soir, marquée par un "blocage filtrage" organisé par des chauffeurs VTC en colère. Ce mouvement s'inscrit dans un plan visant à bloquer l'aéroport tous les soirs pendant au moins trois semaines.
Écoutez l'audio en pièce détaché pour retrouver l'ambiance du mouvement
La manifestation a eu un impact immédiat et sévère, laissant des centaines de clients en attente sans aucune prise en charge.
Les chauffeurs ont annoncé l'annulation de toutes les courses Uber et Bolt, occasionnant des retards allant jusqu'à deux heures pour les voyageurs.

Face à l'absence de VTC, les passagers sont contraints de se rabattre sur les trains, les navettes ou les taxis, ces derniers étant disponibles et désireux de travailler.
Il est d'ailleurs conseillé aux clients d'annuler leur course VTC, de faire un signalement sur l'application (en mentionnant la manifestation) et de prendre un taxi ou une navette, même si cela coûte 10 € de plus.
Ce mouvement est totalement autodéterminé par les chauffeurs eux-mêmes. Le tract diffusé souligne qu'"il n’y a pas de chef" et "il n’y a pas de porte-parole". Il n'est pas orienté par un syndicat, mais repose sur la volonté des chauffeurs qui travaillent "chaque jour et chaque nuit".
Ces derniers insistent sur le fait que c'est à eux de décider, car ce sont eux qui assument les charges, les assurances, le carburant, la fatigue, le stress et les sacrifices.

L'action n'est pas limitée à Orly. Un Mouvement Autonome Qui S'étend à CDG
Une "opération en cours" similaire s'est déroulée en direct à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (CDG).
Des opérations seront également menées la semaine prochaine aux abords des gares et aéroports pour être solidaires.
À CDG, l'opération s'est organisée avec succès, impliquant environ une quarantaine de chauffeurs qui traquent leurs collègues, demandant aux clients de descendre et de commander "ailleurs mais pas sur Uber". L'objectif principal de ces blocages est de construire un **"rapport de force"** pour se faire entendre par les plateformes.
Le Ras-le-Bol Face aux Commissions Exorbitantes

Les chauffeurs dénoncent des conditions de travail s'apparentant à du travail esclavagiste. Les plateformes comme Uber et Bolt sont accusées d'arnaquer les chauffeurs en pratiquant des commissions allant de 45 à 50 %, alors que les tarifs au kilomètre sont souvent de 0,70 € ou moins.
Les chauffeurs notent que des courses facturées 90 € au client ne leur rapportent que 45 €.
Malgré un engagement pris en 2023 pour un tarif de 1 €/km, celui-ci n'est pas respecté.
Cette situation conduit les VTC à travailler entre 60 et 70 heures par semaine, voire 80 heures, avec certains collègues contraints de dormir dans leur voiture pour tenir.
Un chauffeur (Vénère) a également mentionné avoir perdu 30 % de son chiffre d'affaires en deux ans.
Pour les manifestants, le fait que les plateformes aient cassé les prix empêche les clients d'être habitués à payer le prix normal.
Des Revendications Claires
Les manifestants VTC affirment ne pas embêter les gens, mais cibler "le système". Leur mot d'ordre est clair : **2 € du kilomètre ou rien**.
Ils réclament également que la commission prélevée par les plateformes soit plafonnée à 15 % maximum, ainsi qu'une rémunération au kilométrage dès l'acceptation de la course.
Leur principe directeur est que "SOIT TOUT LE MONDE GAGNE, SOIT PERSONNE NE GAGNE".
Ils insistent sur le fait qu'ils ne sont pas violents, mais qu'ils ne laisseront pas passer les véhicules non autorisés ou ceux qui ne respectent pas le mouvement. Les chauffeurs ciblent également les "faux chauffeurs" ou "pirates sans assurance", qui, selon eux, se font actuellement arrêter.
Le mouvement sur ORLY sans violence et organisé a été une réussite : le blocage est renouveler pour demain samedi
Vendredi Soir — AÉROPORT D'ORLY & CDG

L'aéroport d'Orly a été le théâtre d'une perturbation majeure ce vendredi soir, marquée par un "blocage filtrage" organisé par des chauffeurs VTC en colère. Ce mouvement s'inscrit dans un plan visant à bloquer l'aéroport tous les soirs pendant au moins trois semaines.
Écoutez l'audio en pièce détaché pour retrouver l'ambiance du mouvement
La manifestation a eu un impact immédiat et sévère, laissant des centaines de clients en attente sans aucune prise en charge.
Les chauffeurs ont annoncé l'annulation de toutes les courses Uber et Bolt, occasionnant des retards allant jusqu'à deux heures pour les voyageurs.

Face à l'absence de VTC, les passagers sont contraints de se rabattre sur les trains, les navettes ou les taxis, ces derniers étant disponibles et désireux de travailler.
Il est d'ailleurs conseillé aux clients d'annuler leur course VTC, de faire un signalement sur l'application (en mentionnant la manifestation) et de prendre un taxi ou une navette, même si cela coûte 10 € de plus.
Ce mouvement est totalement autodéterminé par les chauffeurs eux-mêmes. Le tract diffusé souligne qu'"il n’y a pas de chef" et "il n’y a pas de porte-parole". Il n'est pas orienté par un syndicat, mais repose sur la volonté des chauffeurs qui travaillent "chaque jour et chaque nuit".
Ces derniers insistent sur le fait que c'est à eux de décider, car ce sont eux qui assument les charges, les assurances, le carburant, la fatigue, le stress et les sacrifices.

L'action n'est pas limitée à Orly. Un Mouvement Autonome Qui S'étend à CDG
Une "opération en cours" similaire s'est déroulée en direct à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (CDG).
Des opérations seront également menées la semaine prochaine aux abords des gares et aéroports pour être solidaires.
À CDG, l'opération s'est organisée avec succès, impliquant environ une quarantaine de chauffeurs qui traquent leurs collègues, demandant aux clients de descendre et de commander "ailleurs mais pas sur Uber". L'objectif principal de ces blocages est de construire un **"rapport de force"** pour se faire entendre par les plateformes.
Le Ras-le-Bol Face aux Commissions Exorbitantes

Les chauffeurs dénoncent des conditions de travail s'apparentant à du travail esclavagiste. Les plateformes comme Uber et Bolt sont accusées d'arnaquer les chauffeurs en pratiquant des commissions allant de 45 à 50 %, alors que les tarifs au kilomètre sont souvent de 0,70 € ou moins.
Les chauffeurs notent que des courses facturées 90 € au client ne leur rapportent que 45 €.
Malgré un engagement pris en 2023 pour un tarif de 1 €/km, celui-ci n'est pas respecté.
Cette situation conduit les VTC à travailler entre 60 et 70 heures par semaine, voire 80 heures, avec certains collègues contraints de dormir dans leur voiture pour tenir.
Un chauffeur (Vénère) a également mentionné avoir perdu 30 % de son chiffre d'affaires en deux ans.
Pour les manifestants, le fait que les plateformes aient cassé les prix empêche les clients d'être habitués à payer le prix normal.
Des Revendications Claires
Les manifestants VTC affirment ne pas embêter les gens, mais cibler "le système". Leur mot d'ordre est clair : **2 € du kilomètre ou rien**.
Ils réclament également que la commission prélevée par les plateformes soit plafonnée à 15 % maximum, ainsi qu'une rémunération au kilométrage dès l'acceptation de la course.
Leur principe directeur est que "SOIT TOUT LE MONDE GAGNE, SOIT PERSONNE NE GAGNE".
Ils insistent sur le fait qu'ils ne sont pas violents, mais qu'ils ne laisseront pas passer les véhicules non autorisés ou ceux qui ne respectent pas le mouvement. Les chauffeurs ciblent également les "faux chauffeurs" ou "pirates sans assurance", qui, selon eux, se font actuellement arrêter.
Le mouvement sur ORLY sans violence et organisé a été une réussite : le blocage est renouveler pour demain samedi
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