Les chauffeurs Uber dénoncent une tarification des courses indigne
Une cinquantaine de chauffeurs VTC se sont rassemblés ce jeudi sur la plaine de Plainpalais à Genève. Ils ont dénoncé de récentes conditions tarifaires appliquées par Uber qui ne leur permet pas de vivre. En cause: un multiplicateur introduit en septembre.
A Genève, les chauffeurs Uber donnent de la voix. Une cinquantaine d’entre eux étaient rassemblés ce matin à Plainpalais pour dénoncer leurs conditions de travail. Depuis deux mois, la société Uber a instauré un système dit «multiplicateur» qui incite le chauffeur à baisser le prix de sa course. S’il veut travailler, il doit accepter des conditions indignes, bien en dessous du tarif du marché qui est de 3 ou 4. Les explications de José Meira, porte-parole du collectif des chauffeurs Uber.
Fichier son (1)
0,8 déjà, le chauffeur est perdant selon José Meira. A 0,5, il perd de l’argent. La société Lymo userait des mêmes pratiques selon les chauffeurs indépendants. Ils dénoncent une violation de la loi sur la concurrence déloyale qui interdit de proposer des services en dessous du prix de revient. José Meira.
Fichier son (2)
ls réclament que les autorités interviennent et qu’elles imposent un tarif au kilomètre aux diffuseurs de courses, comme pour Taxiphone où le tarif kilométrique varie entre 3 francs 20 et 3 francs 40.
Fichier son (3)
Selon les chauffeurs, il n’y aurait pas de baisse significative des courses depuis la crise du coronavirus. Juste une baisse des tarifs. Certains chauffeurs, en se connectant 8 à 10 fois par jour cette semaine, n’auraient gagné que 50 francs en trois jours. Pour Franck, porte-parole des chauffeurs VTC, les conditions actuelles sont proches de l’esclavage.
Fichier son (4)
Uber ouvert au dialogue
La rédaction de Radio Lac a contacté la société Uber. Voici sa réponse.
“Nous avons lancé cette fonctionnalité dans le but d’accroître la flexibilité, le choix et le contrôle de leur activité. Ce sont des éléments que nous savons très appréciés les chauffeurs indépendants qui utilisent notre plateforme. Notre priorité est d’améliorer en permanence leur expérience avec l’application et nous sommes engagés à rester dans le dialogue avec les chauffeurs”.
Une cinquantaine de chauffeurs VTC se sont rassemblés ce jeudi sur la plaine de Plainpalais à Genève. Ils ont dénoncé de récentes conditions tarifaires appliquées par Uber qui ne leur permet pas de vivre. En cause: un multiplicateur introduit en septembre.
A Genève, les chauffeurs Uber donnent de la voix. Une cinquantaine d’entre eux étaient rassemblés ce matin à Plainpalais pour dénoncer leurs conditions de travail. Depuis deux mois, la société Uber a instauré un système dit «multiplicateur» qui incite le chauffeur à baisser le prix de sa course. S’il veut travailler, il doit accepter des conditions indignes, bien en dessous du tarif du marché qui est de 3 ou 4. Les explications de José Meira, porte-parole du collectif des chauffeurs Uber.
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0,8 déjà, le chauffeur est perdant selon José Meira. A 0,5, il perd de l’argent. La société Lymo userait des mêmes pratiques selon les chauffeurs indépendants. Ils dénoncent une violation de la loi sur la concurrence déloyale qui interdit de proposer des services en dessous du prix de revient. José Meira.
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ls réclament que les autorités interviennent et qu’elles imposent un tarif au kilomètre aux diffuseurs de courses, comme pour Taxiphone où le tarif kilométrique varie entre 3 francs 20 et 3 francs 40.
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Selon les chauffeurs, il n’y aurait pas de baisse significative des courses depuis la crise du coronavirus. Juste une baisse des tarifs. Certains chauffeurs, en se connectant 8 à 10 fois par jour cette semaine, n’auraient gagné que 50 francs en trois jours. Pour Franck, porte-parole des chauffeurs VTC, les conditions actuelles sont proches de l’esclavage.
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Uber ouvert au dialogue
La rédaction de Radio Lac a contacté la société Uber. Voici sa réponse.
“Nous avons lancé cette fonctionnalité dans le but d’accroître la flexibilité, le choix et le contrôle de leur activité. Ce sont des éléments que nous savons très appréciés les chauffeurs indépendants qui utilisent notre plateforme. Notre priorité est d’améliorer en permanence leur expérience avec l’application et nous sommes engagés à rester dans le dialogue avec les chauffeurs”.
Les chauffeurs Uber dénoncent une tarification des courses indigne
Une cinquantaine de chauffeurs VTC se sont rassemblés ce jeudi sur la plaine de Plainpalais à Genève. Ils ont dénoncé de récentes conditions tarifaires appliquées par Uber qui ne leur permet pas de vivre. En cause: un multiplicateur introduit en septembre. A Genève, les chauffeurs Uber donnent...
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