- 1 Février 2016
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- Localité
- Toulouse
Raisonnement tout a fait justifié ,sauf peut etre sur la longevité du modele !!!Mais regardez bien la réalité en face : A Paris aujourd'hui, les taxis sont en train de crever ! Il leur faudra s'adapter et vite.
Car de l'autre côté, des chauffeurs auto-entrepreneurs tentent l'aventure du VTC dans un système sans contrôle, et tombent dans le panneau d'une exploitation qui ne dit pas son nom, dès lors que les coûts de carburant, d'entretien, d'assurance du véhicule et de rémunération du chauffeur sont externalisés. J'en veux pour preuve le dépôt de bilan des Voitures Jaunes, seul acteur EVTC du marché qui avait internalisé la totalité des coûts d'exploitation transport.
Pour beaucoup de ces chauffeurs, il ne leur reste que le racolage massif aux aéroports et aux gares comme solution pour s'en sortir. Voler des recettes non déclarées aux chauffeurs de taxi, poussant ceux-ci déjà coutumiers du fait à amplifier "le black" mais cette fois-ci... pour survivre.
Le marché du transport à titre onéreux se dégrade chaque jour, les prix sont tirés vers le bas, on propose des courses dont le prix d'appel démarre désormais à cinq euros en Mercedes Classe E à Paris. Bref, le marché est devenu fou. Qu'on vienne m'exposer par écrit le contraire. Chiffres à l'appui : Quel est le solde net de création d'emplois de chauffeurs après un an d'activité, voire deux ? Combien changent leur régime fiscal une fois les trente deux mil neuf cent euros de chiffre d'affaires atteint en auto-entreprenariat ? Combien pérennisent leur activité au delà de deux ans ? Dans la même période, sur les mêmes territoires, combien d'artisans taxi ont cessé leur activité, anticipé leur retraite ? Combien ont déposé le bilan en 2013 ? On manque de recul sur cette affaire aujourd'hui. Et surtout, personne ne s'en préoccupe véritablement. J'espère au moins que Monsieur le député Thomas Thevenoud s'intéressera à ces questions.
La solution viendra donc des chauffeurs, VTC et taxis, qui je l'espère les uns comme les autres prendront conscience bientôt qu'ils devront s'unir et se révolter contre leurs donneurs d'ordre respectifs.
A eux le stress et les bouchons, à Monsieur Kalanick les dollars aspirés vite fait bien fait par l'optimisation fiscale dans les comptes abrités d'une banque du Delaware... Ce modèle là ne fonctionnera pas longtemps ! Et il ne s'agit pas là d'un mal franco-français. Partout sur la planète le même phénomène est reproduit. On a déjà fait grève à San Francisco, à Boston, à Milan et dans tant d'autres ville
http://www.leparisien.fr/montreuil-...e-chauffeurs-pour-uber-18-11-2016-6345933.php