- 29 Mars 2016
- 1 192
- 1 526
- Localité
- Bordeaux
https://www.lesechos.fr/industrie-s...is-qui-reve-de-conquerir-le-monde-2083605.php
Salut, je copie l'article pour ceux qui ont la flemme de cliquer en haut...
Didi, l’« Uber chinois » qui rêve de conquérir le monde
A l’heure où la société est confrontée à un durcissement de la réglementation dans certaines métropoles chinoises, qui limite le nombre de ses chauffeurs, Didi vient de lever 5,5 milliards de dollars pour poursuivre son développement à l’international et dans les véhicules autonomes.
La start-up, née à Pékin en 2012, pèse 50 milliards de dollars. Elle cherche désormais à sortir de Chine et mise sur la voiture autonome.
Un souci de plus pour Uber. Le chinois Didi Chuxing a désormais les coudées franches pour développer de nouveaux projets dans le secteur de la mobilité. Neuf mois après avoir bouté Uber hors de Chine, le géant chinois du transport à la demande vient de lever 5,5 milliards de dollars pour poursuivre son développement à l'international ainsi que ses projets de véhicule autonome, souvent présentés comme l'avenir des transports urbains.
Avec cette levée de fonds, Didi pèse désormais plus de 50 milliards de dollars, selon plusieurs sources, faisant de l'entreprise la start-up la mieux valorisée au monde derrière son rival américain Uber (68 milliards de dollars). Didi n'a pas dévoilé la composition de son nouveau tour de table mais celui-ci compterait notamment le japonais Softbank, déjà actionnaire de services de VTC en Inde (Ola) et en Asie du Sud-Est (Grab). Son capital ressemble au Bottin mondain de la tech, comptant Apple, les géants chinois Baidu, Alibaba et Tencent ou encore le sous-traitant taïwanais Foxconn.
90 % du marché des VTC
Née en 2012 à Pékin, l'application de réservation de taxis et de véhicules avec chauffeur n'a eu de cesse de tisser sa toile en Chine. D'une part, en élargissant ses activités : avec son système de covoiturage (Hitch) ; de bus privés (Didi Bus, Didi Minibus) ; de location de voitures (Didi car rental) ; et maintenant de vélos partagés (avec Ofo, lire ci-dessous). D'autre part, en étouffant la concurrence grâce à la fusion avec l'application rivale Kuaidi Dache en 2012 puis à l'acquisition des activités chinoises d'Uber l'été dernier au terme d'une bataille très coûteuse.
Didi règne désormais en maître dans son pays, affirmant contrôler 90 % du marché des VTC, revendiquant près de 400 millions d'utilisateurs à ses services et enregistrant près de 20 millions de courses quotidiennes. Mais à l'heure où la société est confrontée à un durcissement de la réglementation dans certaines grandes métropoles chinoises, qui limite le nombre de ses chauffeurs, Didi rêve de conquérir le monde. « Nous aspirons à être une entreprise mondiale, nous pensons que c'est notre mission », prévenait Liu Qing, la présidente du groupe, interrogée en octobre par le « Wall Street Journal ».
400 millions d'utilisateurs
Avec des participations minoritaires (dans l'indien Ola, l'américain Lyft et le brésilien 99) ou des partenariats stratégiques (TripAdvisor, Avis, etc.), les débuts internationaux sont encore timides. Mais, « nous pensons que l'expertise et les connaissances que nous avons accumulées en Chine peuveny bénéficier à d'autres marchés », expliquait encore Liu Qing, fille du fondateur de Lenovo qui a fait ses armes chez Goldman Sachs.
Didi estime que son extraordinaire base de données des 20 millions de trajets quotidiens et de ses 400 millions d'utilisateurs doit lui permettre de venir concurrencer les projets d'Uber, Google et autres géants américains dans la voiture intelligente et autonome. En mars, Didi a d'ailleurs ouvert dans la Silicon Valley un laboratoire de recherche consacré aux applications de l'intelligence artificielle à la conduite autonome. En plein sur les terres d'Uber.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-s...erir-le-monde-2083605.php#pFiEPuOA4TF8vosp.99
Salut, je copie l'article pour ceux qui ont la flemme de cliquer en haut...
Didi, l’« Uber chinois » qui rêve de conquérir le monde
A l’heure où la société est confrontée à un durcissement de la réglementation dans certaines métropoles chinoises, qui limite le nombre de ses chauffeurs, Didi vient de lever 5,5 milliards de dollars pour poursuivre son développement à l’international et dans les véhicules autonomes.
La start-up, née à Pékin en 2012, pèse 50 milliards de dollars. Elle cherche désormais à sortir de Chine et mise sur la voiture autonome.
Un souci de plus pour Uber. Le chinois Didi Chuxing a désormais les coudées franches pour développer de nouveaux projets dans le secteur de la mobilité. Neuf mois après avoir bouté Uber hors de Chine, le géant chinois du transport à la demande vient de lever 5,5 milliards de dollars pour poursuivre son développement à l'international ainsi que ses projets de véhicule autonome, souvent présentés comme l'avenir des transports urbains.
Avec cette levée de fonds, Didi pèse désormais plus de 50 milliards de dollars, selon plusieurs sources, faisant de l'entreprise la start-up la mieux valorisée au monde derrière son rival américain Uber (68 milliards de dollars). Didi n'a pas dévoilé la composition de son nouveau tour de table mais celui-ci compterait notamment le japonais Softbank, déjà actionnaire de services de VTC en Inde (Ola) et en Asie du Sud-Est (Grab). Son capital ressemble au Bottin mondain de la tech, comptant Apple, les géants chinois Baidu, Alibaba et Tencent ou encore le sous-traitant taïwanais Foxconn.
90 % du marché des VTC
Née en 2012 à Pékin, l'application de réservation de taxis et de véhicules avec chauffeur n'a eu de cesse de tisser sa toile en Chine. D'une part, en élargissant ses activités : avec son système de covoiturage (Hitch) ; de bus privés (Didi Bus, Didi Minibus) ; de location de voitures (Didi car rental) ; et maintenant de vélos partagés (avec Ofo, lire ci-dessous). D'autre part, en étouffant la concurrence grâce à la fusion avec l'application rivale Kuaidi Dache en 2012 puis à l'acquisition des activités chinoises d'Uber l'été dernier au terme d'une bataille très coûteuse.
Didi règne désormais en maître dans son pays, affirmant contrôler 90 % du marché des VTC, revendiquant près de 400 millions d'utilisateurs à ses services et enregistrant près de 20 millions de courses quotidiennes. Mais à l'heure où la société est confrontée à un durcissement de la réglementation dans certaines grandes métropoles chinoises, qui limite le nombre de ses chauffeurs, Didi rêve de conquérir le monde. « Nous aspirons à être une entreprise mondiale, nous pensons que c'est notre mission », prévenait Liu Qing, la présidente du groupe, interrogée en octobre par le « Wall Street Journal ».
400 millions d'utilisateurs
Avec des participations minoritaires (dans l'indien Ola, l'américain Lyft et le brésilien 99) ou des partenariats stratégiques (TripAdvisor, Avis, etc.), les débuts internationaux sont encore timides. Mais, « nous pensons que l'expertise et les connaissances que nous avons accumulées en Chine peuveny bénéficier à d'autres marchés », expliquait encore Liu Qing, fille du fondateur de Lenovo qui a fait ses armes chez Goldman Sachs.
Didi estime que son extraordinaire base de données des 20 millions de trajets quotidiens et de ses 400 millions d'utilisateurs doit lui permettre de venir concurrencer les projets d'Uber, Google et autres géants américains dans la voiture intelligente et autonome. En mars, Didi a d'ailleurs ouvert dans la Silicon Valley un laboratoire de recherche consacré aux applications de l'intelligence artificielle à la conduite autonome. En plein sur les terres d'Uber.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-s...erir-le-monde-2083605.php#pFiEPuOA4TF8vosp.99