Je met l article complet car le lien et pas bon
La société de VTC a lancé une campagne publicitaire incisive pour tenter de déstabiliser son rival Uber.
Les attaques publicitaires frontales, monnaie courante aux États-Unis, surprennent encore en France. Celle que
Chauffeur-Privé vient de lancer en France pour tenter de déstabiliser son rival du VTC, Uber, n'est pas du niveau d'un match Apple-Samsung mais elle s'en rapprochera peut-être un jour… Les voyageurs des gares parisiennes et lyonnaises découvriront à partir du jeudi 1er septembre, et pour une semaine, une campagne publicitaire inattendue.
Détournant le logo du
géant américain Uber, Chauffeur-Privé, lancé en 2012, fait allusion aux méthodes d'optimisation fiscale du géant américain du secteur. «Chez nous, 100% de nos impôts ont la France pour terminus», lira-t-on. Une autre conseille: «Ne tombez pas dans le panneau» à côté d'un logo Uber. Cette campagne de moins de 100.000 euros se veut humoristique.
«Avant tout, nous avons voulu faire sourire, explique Yan Hascoët, PDG de Chauffeur-Privé, mais nous donnons aussi des faits pour que les consommateurs choisissent une entreprise payant ses impôts en France.» Il assure ainsi que les revenus d'Uber remontent aux Pays-Bas, que la société américaine n'a pas payé d'impôts en France en 2014, tout en reconnaissant que cela était légal. Cette campagne anti-Uber est-elle possible? «Si nous n'avions pas le droit de le faire, on le saura vite et on demandera pardon», sourit Yan Hascoët. Chez Uber, c'est le calme plat. Mardi après-midi, le groupe ne souhaitait pas réagir à l'attaque de ce rival. Pour mieux préparer la riposte?
