- 14 Décembre 2016
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- 6 095
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Agressé le 30 juillet dernier sur le parking de l’hôpital Legouest à Metz, Yazid Benabdelhak a déposé plainte pour violences volontaires sans ITT et dégradation de véhicule. Bien déterminé à poursuivre son activité de chauffeur VTC.
« J’ai toujours voulu faire ce métier, assure Yazid Benabdelhak, chauffeur VTC. Je ne fais pas que du Uber. J’ai aussi un contrat avec le Conseil départemental. »
« Je suis chauffeur VTC (voiture de transport avec chauffeur) et travaille, principalement, avec l’application Uber mais pas seulement… », explique, en préambule, Yazid Benabdelhak, auto-entrepreneur. « Depuis que j’ai commencé mon boulot, fin février, j’ai déjà eu des gestes ou des intimidations émanant de chauffeurs de taxi mais, jusque-là, rien de bien méchant. C’était juste pour me faire peur quand je les croisais mais ça n’allait pas bien loin. J’avais eu, aussi, quelques échos de chauffeurs qui me conseillaient de faire attention. »
Agressé le 30 juillet en soirée
Le jeudi 30 juillet, en fin de soirée, les faits ont pris une autre tournure et sont montés d’un cran. Alors qu’il est arrêté sur le parking de l’hôpital Legouest de Metz, en train de discuter avec un autre chauffeur VTC, il voit « une vingtaine de taxis débouler ». « Ils nous ont bloqués mon collègue et moi. Nous discutions tous ensemble, ils nous disaient que l’on n’avait pas le droit de prendre des clients devant la gare. Un a essayé de me frapper au visage mais j’ai réussi à l’éviter. Ses collègues l’ont retenu et il est parti peu après. »
Une enquête en cours
Et de poursuivre : « Un autre a, même, appelé la police qui est intervenue sur place. Il prétendait que nous n’avions pas le droit de nous garer sur ce parking. Je connais bien le sujet et je savais que j’étais dans mon droit : je peux me stationner à la base, à savoir chez moi, ou hors de la chaussée. La dizaine de taxis qui étaient encore sur place est partie. Mon copain VTC et moi-même avons été contrôlés, assurance, vignette, carte professionnelle de chauffeur VTC, tout a été vérifié. C’est peu après que nous avons découvert que les pneus arrière de nos deux véhicules avaient été crevés, visiblement, pendant que les taxis nous parlaient. »
Deux plaintes ont été déposées contre X, au commissariat de Metz, pour violences volontaires sans ITT et dégradation de véhicule. « Aujourd’hui, je ne me sens pas à l’aise quand je croise des taxis. Ils nous ont dit qu’ils reviendraient… Je veux juste travailler. J’ai toujours voulu faire ce boulot et je ne fais pas que du Uber. J’ai un contrat avec le Conseil départemental pour conduire, tous les jours, un enfant handicapé à l’école. »
www.republicain-lorrain.fr
« J’ai toujours voulu faire ce métier, assure Yazid Benabdelhak, chauffeur VTC. Je ne fais pas que du Uber. J’ai aussi un contrat avec le Conseil départemental. »
« Je suis chauffeur VTC (voiture de transport avec chauffeur) et travaille, principalement, avec l’application Uber mais pas seulement… », explique, en préambule, Yazid Benabdelhak, auto-entrepreneur. « Depuis que j’ai commencé mon boulot, fin février, j’ai déjà eu des gestes ou des intimidations émanant de chauffeurs de taxi mais, jusque-là, rien de bien méchant. C’était juste pour me faire peur quand je les croisais mais ça n’allait pas bien loin. J’avais eu, aussi, quelques échos de chauffeurs qui me conseillaient de faire attention. »
Agressé le 30 juillet en soirée
Le jeudi 30 juillet, en fin de soirée, les faits ont pris une autre tournure et sont montés d’un cran. Alors qu’il est arrêté sur le parking de l’hôpital Legouest de Metz, en train de discuter avec un autre chauffeur VTC, il voit « une vingtaine de taxis débouler ». « Ils nous ont bloqués mon collègue et moi. Nous discutions tous ensemble, ils nous disaient que l’on n’avait pas le droit de prendre des clients devant la gare. Un a essayé de me frapper au visage mais j’ai réussi à l’éviter. Ses collègues l’ont retenu et il est parti peu après. »
Une enquête en cours
Et de poursuivre : « Un autre a, même, appelé la police qui est intervenue sur place. Il prétendait que nous n’avions pas le droit de nous garer sur ce parking. Je connais bien le sujet et je savais que j’étais dans mon droit : je peux me stationner à la base, à savoir chez moi, ou hors de la chaussée. La dizaine de taxis qui étaient encore sur place est partie. Mon copain VTC et moi-même avons été contrôlés, assurance, vignette, carte professionnelle de chauffeur VTC, tout a été vérifié. C’est peu après que nous avons découvert que les pneus arrière de nos deux véhicules avaient été crevés, visiblement, pendant que les taxis nous parlaient. »
Deux plaintes ont été déposées contre X, au commissariat de Metz, pour violences volontaires sans ITT et dégradation de véhicule. « Aujourd’hui, je ne me sens pas à l’aise quand je croise des taxis. Ils nous ont dit qu’ils reviendraient… Je veux juste travailler. J’ai toujours voulu faire ce boulot et je ne fais pas que du Uber. J’ai un contrat avec le Conseil départemental pour conduire, tous les jours, un enfant handicapé à l’école. »
Faits divers. Le témoignage d’un chauffeur VTC agressé à Metz
Agressé le 30 juillet dernier sur le parking de l’hôpital Legouest à Metz, Yazid Benabdelhak a déposé plainte pour violences volontaires sans ITT et ...
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