- 14 Décembre 2016
- 5 771
- 6 093
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Il a loué de dizaines de voitures, avant de les mettre en location auprès de chauffeurs de VTC et d'empocher la différence.
Ils ont été surpris, ces chauffeurs de VTC, lorsqu'ils ont été interpellés pour recel de vol. Mais ils n'y étaient pour rien : la voiture qu'ils croyaient louer à une société parisienne ou limougeaude, appartenait en fait à une autre société de location qui n'avait pas autorisé ce genre de réutilisation.
Les policiers de Limoges ont arrêté, mardi 9 mars, un quadragénaire qui avait mis au point ce système de location et de sous-location particulièrement juteux.
Entre 2016 et fin 2018, alors qu'il habitait dans l'Oise, l'homme a créé deux entreprises, qui se révèleront être des coquilles vides, basées à Paris et Limoges. Par leur biais, il a loué au total 120 véhicules à une grande enseigne, une vingtaine à ses agences françaises et une centaine à ses agences allemandes. Une entreprise nantaise et deux sociétés limougeaudes sont aussi victimes de ces locations abusives.
L'accident qui le trahit
C'est à la suite d'un accident concernant une de ses voitures qu'un responsable d'une société allemande s'aperçoit que le conducteur de la voiture roule en France et l'utilise comme voiture de transport avec chauffeur (VTC). Cette sous-location est bien sûr interdite.
Les agences allemandes et françaises se rendent compte que cela concerne plusieurs voitures, toutes sous-louées à des chauffeurs ou entreprises VTC en région parisienne. Le paiement des locations est perçu par les fausses sociétés montées par le quadragénaire qui, par contre, sont aux abonnés absents en cas de litige.
VTC accusés puis blanchis
Les sociétés de location flouées décident de rompre les contrats de location et demandent la restitution des voitures. Des plaintes sont déposées, et les véhicules non restitués sont considérés comme volés, soit 31 voitures.
Par contrecoup, les chauffeurs de VTC sont interpellés par la police pour recel de vol de véhicules, huit d'entre eux sont placés en garde à vue. Mais la bonne foi des chauffeurs est vite reconnue, et ils sont blanchis.
Mais les plaintes s'accumulent, et les préjudices s'élèvent à plusieurs dizaines de milliers d'euros.
À l'issue de son interpellation, mardi, l'homme aurait reconnu les faits. Poursuivi pour abus de confiance et escroqueries caractérisés, il comparaîtra devant le tribunal judiciaire en juin prochain.
Ils ont été surpris, ces chauffeurs de VTC, lorsqu'ils ont été interpellés pour recel de vol. Mais ils n'y étaient pour rien : la voiture qu'ils croyaient louer à une société parisienne ou limougeaude, appartenait en fait à une autre société de location qui n'avait pas autorisé ce genre de réutilisation.
Les policiers de Limoges ont arrêté, mardi 9 mars, un quadragénaire qui avait mis au point ce système de location et de sous-location particulièrement juteux.
Entre 2016 et fin 2018, alors qu'il habitait dans l'Oise, l'homme a créé deux entreprises, qui se révèleront être des coquilles vides, basées à Paris et Limoges. Par leur biais, il a loué au total 120 véhicules à une grande enseigne, une vingtaine à ses agences françaises et une centaine à ses agences allemandes. Une entreprise nantaise et deux sociétés limougeaudes sont aussi victimes de ces locations abusives.
L'accident qui le trahit
C'est à la suite d'un accident concernant une de ses voitures qu'un responsable d'une société allemande s'aperçoit que le conducteur de la voiture roule en France et l'utilise comme voiture de transport avec chauffeur (VTC). Cette sous-location est bien sûr interdite.
Les agences allemandes et françaises se rendent compte que cela concerne plusieurs voitures, toutes sous-louées à des chauffeurs ou entreprises VTC en région parisienne. Le paiement des locations est perçu par les fausses sociétés montées par le quadragénaire qui, par contre, sont aux abonnés absents en cas de litige.
VTC accusés puis blanchis
Les sociétés de location flouées décident de rompre les contrats de location et demandent la restitution des voitures. Des plaintes sont déposées, et les véhicules non restitués sont considérés comme volés, soit 31 voitures.
Par contrecoup, les chauffeurs de VTC sont interpellés par la police pour recel de vol de véhicules, huit d'entre eux sont placés en garde à vue. Mais la bonne foi des chauffeurs est vite reconnue, et ils sont blanchis.
Mais les plaintes s'accumulent, et les préjudices s'élèvent à plusieurs dizaines de milliers d'euros.
À l'issue de son interpellation, mardi, l'homme aurait reconnu les faits. Poursuivi pour abus de confiance et escroqueries caractérisés, il comparaîtra devant le tribunal judiciaire en juin prochain.
Fait divers - Il louait des dizaines de voitures pour les sous-louer à des VTC : un escroc arrêté à Limoges
Il a loué de dizaines de voitures, avant de les mettre en location auprès de chauffeurs de VTC et d'empocher la différence.
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