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500 millions en subventions pour Uber CANADA


500 millions en subventions pour Uber CANADA

  • Auteur de la discussion AZF
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AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Les gouvernements des libéraux et des caquistes auront donné au moins 500 millions de dollars en subventions indirectes à Uber pour détruire une industrie du taxi qui fonctionnait pourtant bien. Tout cela par pur aveuglement idéologique.

Est-ce que cette dérèglementation était nécessaire ? Est-ce que l’industrie du taxi se portait mal ? Non. L’industrie du taxi courre maintenant à la catastrophe. Les taxis traditionnels risquent de disparaître. Uber se trouvera en situation de monopole ou de quasi monopole. En fin de compte, les clients seront pénalisés

L’industrie du taxi a été règlementée dans les années 70s pour permettre aux chauffeurs de taxi de vivre décemment. À cette époque, diverses personnes faisaient du taxi lors de leurs temps libres pour arrondir leurs fins de mois. Le gouvernement a donc décidé de règlementer l’industrie. Les permis ont pris beaucoup de valeur à partir de ce moment. Jusqu’à récemment, un permis de taxi valait autour de 200 000 dollars.

Une subvention à une compagnie étrangère

Depuis quelques années, le gouvernement du Québec a décidé de dérèglementer l’industrie du taxi pour permettre à Uber d’entrer dans le marché. Parce que cette dérèglementation cause un tort considérable aux détenteurs de permis, le gouvernement du Québec injecte dans cette industrie 500 millions de dollars destinés à dédommager les chauffeurs de taxi. Sous les Libéraux, 250 millions et sous les caquistes un autre 250 millions. Ceci revient à subventionner l’entrée d’Uber dans notre marché.

Des prix impossibles à contester

Les clients seront pénalisés parce que ce sont les logiciels d’Uber qui décident du prix d’une course. Ces logiciels calculent supposément l’offre et la demande du moment. Mais personne n’a accès à ces logiciels. La compagnie pourrait facilement les modifier pour faire payer aux clients des prix arbitraires sans que personne ne puisse le prouver.

Une logique dangereuse

La politique des prix d'Uber est fondé sur la loi de la jungle. Imaginez que vous entriez dans un magasin pour acheter une livre de beurre et que le prix varie du simple à dix fois le prix selon le nombre de personnes qui supposément achètent aussi une livre de beurre au même moment. Ce serait dingue et révoltant. C’est pourtant ce principe que Uber propose à ses clients, sans que les clients n’aient moyen de vérifier les prétentions d’Uber. La situation va empirer à mesure que les taxis normaux vont disparaître, parce que les clients vont perdre leurs points de comparaison.
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Cette «ubérisation» des prix risque d’entraîner une spirale inflationniste. Autant d’argent qui va sortir du pays pour enrichir des actionnaires étrangers d’Uber.

Du dumping ?

Les chiffres d’Uber indiquent que la compagnie perd de l’argent. Ou si vous préférez, qu’elle ne paie pas assez ses chauffeurs pour faire ses frais. Les avocats de la compagnie plaideront que c’est normal, parce que la compagnie est en phase d’expansion. Ses adversaires diront qu’il s’agit de dumping.

Une mauvaise décision

La philosophie des prix d’Uber peut de répandre dans d’autres secteurs de la société, avec des effets inflationnistes et un appauvrissement qui seront catastrophiques.

Le gouvernement du Québec aurait pu interdire Uber. Plusieurs gouvernements dans le monde l’ont fait. Mais en raison d'une vision tordue du libre-marché et par fascination pour les nouvelles technologies, les dirigeants de la CAQ, comme les Libéraux, ont décidé d’enrichir Uber et de pousser à la faillite les chauffeurs de taxi du Québec. Ce faisant, nos dirigeants appauvrissent les Québécois en général.
https://www.journaldemontreal.com/2019/03/21/500-millions-de-subventions-a-uber



Des chauffeurs de taxi plongés dans la détresse

Au lendemain de l’annonce du projet de loi visant à réformer l’industrie du taxi, plusieurs chauffeurs se disaient en détresse et envisageaient les pires scénarios, comme une faillite personnelle ou un fonds de pension qui part en fumée.


Chauffeuse de taxi depuis 2012, Nancy Drolet paie encore pour son permis de taxi, qui est aussi son fonds de pension. Elle travaille déjà 16 heures par jour pour arriver financièrement.


«Je viens de m’acheter une maison, il y a 15 jours. Tranquillement, ils me mènent vers la faillite et je ne suis pas la seule, dénonce Mme Drolet. Et c’est ma première maison, dans ma vie, j’étais très heureuse. Là, j’ai le cœur gros. Je ne pourrai pas [arriver].»


La femme n’est pas tendre à l’endroit du ministre des Transports, François Bonnardel.


«Bonnardel et la CAQ n’ont pas de cœur. Ils disent connaître l’industrie du taxi, mais... qu’ils viennent s’asseoir avec nous», ajoute-t-elle.



Mme Drolet estime également que la compensation financière de 250 millions $ n’est vraiment pas suffisante pour aider les taxis.


«Mon permis m’a coûté 200 000 $. Le gouvernement m’a donné 33 800 $. Et il va me donner un autre 33 800 $. Il en reste beaucoup encore à payer. J’ai mis toutes mes économies là-dedans», déplore-t-elle.


«À la rue»


Toni Bouhaidar croit aussi qu’avec ce projet de loi, il se dirige tout droit vers une faillite. L’homme n’a pas fermé l’œil de la nuit suivant l’annonce, qui est une injustice, selon lui

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«J’aimerais qu’il [Bonnardel] se mette dans mes culottes», lance-t-il. M. Bouhaidar peinait à retenir ses sanglots, très affecté par la situation.


«Mon associé et moi, on s’est beaucoup endettés pour réussir à acheter nos permis. Assurément, je vais vers la faillite», lance-t-il, précisant qu’il leur reste 234 000 $ à payer pour les permis.


Le chauffeur de 55 ans déplore aussi que leurs voitures, dont la valeur est estimée à 35 000 $, ne valent plus rien. Il fait ce travail depuis 13 ans, dans le but d’avoir un fonds de pension.


«C’est open bar pour tout le monde, donc nos permis, ça vaut zéro aussi, dénonce-t-il. Au bout de la ligne, je vais me retrouver à quêter dans la rue.»


Des chauffeurs de taxi plongés dans la détresse
 



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